La déchéance du cocu (6)
Datte: 05/05/2018,
Catégories:
Trash,
... pleine dévotion, admiration, désir pour moi. Je ne te promets rien, sinon que je ferais à ma guise à chaque instant, que ton avis, ton envie ou ton confort me sont totalement sans intérêt, je ne te promets rien sinon que tu vas souffrir dans ta chair comme dans ton âme, que je vais te faire perdre toute la confiance que tu as en toi, que tu seras l’esclave que tu rêves tant d’être puisque tu m’as expliqué que c’était ta nature profonde. — Merci de bien vouloir revenir. J’étais à la fois mortifié et terriblement excité. Etait-ce même possible ? — Tu sais c’est facile de trouver un homme aussi merdeux que toi. Mais tu as l’avantage que je te connais bien, que tu es riche, que nous sommes déjà un couple connu, que j’aime ta maison. Tout cela sera bien plus facile, d’autant que tu t’es déjà tellement ouvert à moi que je te possède et te tiens totalement. C’est d’abord pour ces côtés pratiques que je décide de revenir, et aussi le plaisir de pouvoir largement abuser de toi de toutes les façons imaginables, en repensant à tout ce que nous avons pu déjà vivre et en le retournant au centuple. Ce sera délicieux. Embrasse mes chaussures. yplyqqmf Je me plie sans réfléchir, l’esprit un peu perdu. J’avoue que j’ai ...
... mal, je suis angoissé par tout ce qu’elle me dit. J’ai vu ce qu’elle peut avoir en elle, mais je réalise aussi que c’est ce que j’ai toujours voulu et rêvé. Mais j’aurais aimé qu’elle m’aime, me rassurer là-dessus. Là je comprends que si je lui déplais elle partira à nouveau. Et je comprends aussi, même si j’ai beaucoup de mal à l’admettre, que ce n’est qu’ainsi qu’elle peut me tenir totalement en son pouvoir. Julie me fait payer le restaurant, puis récupère ma carte de crédit avant de m’envoyer dans son meublé récupérer toutes ses affaires. J’ai l’après-midi pour vider mon dressing, mettre mes affaires dans les placards du grenier, et lui laisser toute la place. C’est vrai qu’elle ne m’a pas demandé mon avis ni mon accord, cette pensée m’excite, comme celle de l’éducation qu’elle veut me donner. Je ferais tout pour elle, je me jure d’être le plus parfait possible, je me rends compte que si j’échoue elle partira et que je serais définitivement seul. Je ne sais pas si je suis heureux ou malheureux, j’ai terriblement peur que tout cela m’échappe. J’aimerais tellement de la complicité avec elle, mais je sais que cela n’arrivera plus. Je ne l’intéresse que comme une chose à son service, et c’est ce que je voulais.