1. La déchéance du cocu (6)


    Datte: 05/05/2018, Catégories: Trash,

    ... vive pleinement ma vie et que je m’assume et arrête de me cacher. — De te cacher ? Comment cela ? Je ne comprenais pas bien, je ne la reconnaissais pas — J’ai été rassurée en vivant avec toi, je me disais que je n’étais pas assez forte et que tu me protégeais. Du coup je t’en ai voulu terriblement de casser cette confiance avec tes désirs de soumission et d’esclavage. Me faire prendre un amant c’était me forcer à nouveau à séduire, à prendre des risques, alors que je ne voulais plus que cela arrive. Mais c’était une bonne chose, cela m’a forcé à sortir de ce confort factice dans lequel je mourrais. — Oui je comprends, je suis désolé. — Ne le sois pas, c’est moi qui me trompais. Et maintenant j’ai changé. Tu m’as beaucoup donné en me permettant de prendre confiance, et de m’épanouir, et maintenant je me sens forte et totalement autonome. Je n’ai besoin de personne, pas même de toi. Mais surtout j’ai découvert exactement la même chose que toi mais dans l’autre sens : je me faisais subir, en soumission ou en masochisme, ce que j’avais envie de faire subir aux autres. Je retournais ma violence contre moi alors que j’aime la tourner vers l’extérieur. Je te détestais de devoir m’infliger cela, mais c’est ce dont j’avais besoin. — Oh c’est étonnant. Mon cœur battait la chamade, déjà mon esprit partait à 100 à l’heure comme souvent dans ces occasions. — Je suis la première surprise, mais j’assume, j’aime, j’adore et j’en jouis. Et je m’en fous du reste. Tout comme toi tu assumes si ...
    ... je te crois. Mets toi à genoux à côté de moi. L’ordre est sec, le regard planté dans le mien. Je m’effondre intérieurement, je connais bien cette sensation. Mon cerveau se vide, je deviens bégayant, fébrile, plus aucune pensée n’est émise. La tentative d’érection est immédiate, bloquée par la cage. Je me jette plus que je ne me mets à genoux, je ne pense même pas au lieu public où nous sommes. Julie ne me quitte pas des yeux, humblement je baisse les miens, mes mains sont dans mon dos, mes cuisses légèrement écartées. Avec son pied elle tâte mon entrejambe, sans doute vérifie-t-elle que je ne lui ai pas menti. Elle est sans doute rassurée car elle rit : — Comment ai-je pu me tromper à ton sujet pendant si longtemps ? Sa question n’appelle pas de réponse. Voilà ce que nous allons faire, et je ne te demande pas ton avis. En te mettant ainsi si spontanément à genoux après m’avoir raconté tous tes désirs, et avoir porté cette ceinture depuis maintenant mon départ, je pense que tu n’as plus voie au chapitre, tu es d’accord. — Oui je suis d’accord. — J’ai épousé un homme viril et puissant et je l’ai aimé passionnément. Là ce que tu es c’est un soumis sans grand attrait. Je ne suis pas amoureuse de toi et je ne le serais plus jamais. Je te trouve pathétique et ridicule et cela va être de pire en pire tu verras. Mais j’ai envie de toi, envie de revenir à la maison, que tu me serves, que tu sois à mon service, que je claque ton argent si précieux pour toi, mais surtout que tu sois en ...