Sylvia, femme d'action (3)
Datte: 13/05/2018,
Catégories:
Hétéro
... une augmentation fulgurante des congés maternité lors de votre première année de mandat. — Donc vous devinez ce que je veux de vous. Acceptez ! Acceptez de devenir ma maîtresse et vous aurez accès à de nombreux secrets gouvernementaux. Acceptez, et vous aurez un appui sans faille pour toute votre carrière. Refusez, et je m’engage à vous pourrir la vie. — Du chantage, maintenant... Vous savez que vous n’avez pas le dixième du charisme de mes ravisseurs ? — Insolente ! Je pourrais faire appeler mes gardes républicains pour qu’ils vous immobilisent. Je pourrais ainsi vous arracher vos vêtements et ensuite… je vous laisse deviner. — Oh, voyons mon gros loulou, ce n’est pas la peine de s’énerver comme ça... dit-elle en lui caressant la joue. — Je vois que tu commences à devenir raisonnable. C’est bien. Honnêtement, je m’en serais voulu de devoir torpiller ta carr… Aaaah ! N’appréciant pas qu’il essaie d’user de son autorité pour la menacer et abuser d’elle, elle venait de lui envoyer son genou dans le service trois-pièces avant même qu’il n’ait terminé sa phrase. Les gardes républicains, toujours à l’affût, arrivèrent pour l’immobiliser. — Non, laissez-la partir. Elle aurait pu avoir tout ce qu’elle voulait mais elle m’a craché à la figure. Elle a fait son choix. — Lâchez-moi, sale nazis ! Alors vous me laissez ? Comme ça ? — Oui, car je sais que tu viendras me supplier à genoux d’ici peu. — Vous avez bu, là ? — Non, car je vais faire en sorte que tu te fasses virer de partout. ...
... Malgré ta notoriété, je vais utiliser mes relations pour que tu ne trouves plus aucun boulot touchant de près ou de loin au journalisme. — Vous êtes au courant que je suis devenue mondialement connue. Si je le veux, je pourrais partir à l’étranger. — C’est toi qui surestimes ta notoriété. En dehors de la France, tout le monde t’a oubliée, mais ce n’est pas grave. Joue à la grande fille. J’attendrai avec impatience le jour où tu ramperas devant moi, me suppliant de te prendre dans mon lit afin de faire redécoller ta carrière. C’est après ces derniers mots qu’elle prit congé, imaginant que la menace du chef de l’État n’était que des paroles en l’air. Durant les mois qui suivirent, elle s’est bien rendu compte que de moins en moins de reportages lui étaient confiés. Lors des conférences de rédaction, ses avis étaient constamment ignorés. Lors d’une entrevue avec les responsables de la chaîne, elle n’eut droit qu’à des prétextes. Du coup, pour savoir pourquoi sa situation semblait avoir changé, elle partit frapper à la source : son père, qui était encore dans les petits papiers de la direction. Après avoir insisté longuement, il finit par lui dire que la direction de la chaîne – comme de nombreux autres médias nationaux d’envergure – avaient reçu l’ordre de la museler, de refuser de l’employer à n’importe quel poste autre que celui de femme de ménage. Tout manquement allait être suivi de représailles judiciaires et financières. Sylvia était furieuse. Suite à cette déclaration, elle ...