Sylvia, femme d'action (3)
Datte: 13/05/2018,
Catégories:
Hétéro
... tenta sa chance pour se faire embaucher ailleurs sous un faux nom, s’était fait une couleur ou s’était déguisée, mais rien n’y faisait. Au bout de plusieurs mois, elle était au bout du rouleau à cause de cette inactivité. Il lui fallait travailler, bouger, avoir cette montée d’adrénaline qu’elle ressentait à chacun de ses reportages. C’est un soir où elle sortait de chez elle qu’elle sentit une main recouverte d’un bout de tissu sur sa figure et des bras l’agripper ; quelques secondes plus tard elle se sentit partir pour se réveiller plus tard dans une pièce noire, attachée sur une chaise. La pièce où elle se trouvait était noire avec des miroirs sans tain sur les murs, et deux projecteurs étaient pointés sur elle. Derrière eux, Sylvia semblait distinguer deux silhouettes noires. — Hé, les deux ninjas ! Vous pouvez me dire où je suis ? — … — Eho ? Je vous ai posé une question. You speak french ? English ? hablas español ? Les deux personnes présentes ne semblaient pas réagir quand l’une d’elle se saisit de ce qui ressemblait à un micro et parla avec une voix robotique. — Bienvenue. — Ah, bah, tout de même. J’ai bien cru que j’allais devoir m’essayer au langage des signes. Quoiqu’avec les deux mains attachées dans le dos… Sinon, vous êtes qui ? Je suis où ? — C’est nous qui posons les questions. — OK. Alors ce sera Tic et Tac. — Vous êtes bien cette jeune journaliste intrépide qui s’est fait connaître par son enlèvement en Amérique centrale avec son cameraman ? — Oui. Ah, ...
... je sais : vous êtes les hommes de main du général, et il veut se venger. Vous pourrez dire à ce gros porc que s’il essaie encore de me fourrer sa queue dans la bouche, je lui arracherai avec les dents. — Vous faites erreur. — Vous n’êtes pas des services secrets, dites-moi ? J’ai compris : c’est le président qui, voyant qu’il ne m’aurait jamais dans son lit, vous a utilisés pour m’enlever et disposer de moi à sa guise. Eh bien, vous pourrez lui dire… — Encore une fois, vous vous trompez. — Vous êtes qui, alors ? Vous me voulez quoi ? — Appelez-nous juste « l’Agence ». — Comme la CIA aux USA ? — Disons que nous sommes un organisme indépendant européen de renseignement, et nous souhaitons recourir à vos services. — Je ne sais pas si vous êtes au courant, mais je suis journaliste. — Une journaliste au chômage qui n’a pas flanché face à la pression du président et à ses envies lubriques. Nous avons besoin de quelqu’un comme vous. — Oui, et alors ? Je vais rebondir. Et puis je ne vois pas ce que vous pourriez mettre sur la table pour me décider. Soudain l’autre personne qui était restée muette se saisit d’une mallette, en sortit un dictaphone et appuya sur un bouton. À ce moment-là, elle entendit la conversation qu’elle avait eue avec le président, et en particulier sa menace : « … je vais faire en sorte que tu te fasses virer de partout. Malgré ta notoriété, je vais utiliser mes relations pour que tu ne trouves plus aucun boulot… » — Oh, purée ! Mais c’est exactement ce qu’il me ...