Sylvia, femme d'action (3)
Datte: 13/05/2018,
Catégories:
Hétéro
... du tout nouveau modèle de réacteur pour avion de ligne, celui avec le système révolutionnaire d’alimentation électrique, ces fameux plans pour le prototype d’avion électrique que tu comptais vendre à tes acheteurs américains. dtsdppzy — Je ne vois pas de quoi tu parles. — OK. Si tu veux jouer à ça, je te propose un truc : soit tu me donnes la combinaison et je récupère ce que je veux en un seul morceau, soit je découpe la mallette au couteau, au risque d’abîmer le contenu. Je peux aussi prendre la carte mémoire de la mini-caméra que j’ai placée là-bas et qui nous a filmés quand on s’est envoyés en l’air. Je suis sûr que ta femme serait ravie de voir ça… Mieux : je vais tout poster sur YouTube ; comme ça, tes patrons aussi en profiteront. Dans tous les cas, je récupère les documents. La seule chose qui change, c’est l’état dans lesquels je les aurai, et comment tu seras lors de ta sortie de cette affaire. — C’est du bluff. Ce n’est pas possible qu’un truc aussi petit soit une caméra. — Tu crois ça ? Regarde alors. Elle prit la carte mémoire de sa mini-caméra pour la mettre dans son téléphone et fit défiler sous ses yeux leurs ébats. On le reconnaissait facilement, surtout quand il lui a dit « Ah, y a pas à dire, ça fait du bien de s’envoyer une minette aussi bandante que toi. Ça me change de ma rombière avec ...
... ses seins qui tombent. » N’ayant aucun courage et se voyant coincé, il lui donna la combinaison. Elle ouvrit la mallette, récupéra les documents et se rhabilla, prête à partir. — Hé, ho ! Tu ne vas pas me laisser comme ça, dis-moi. — Et pourquoi je te libérerais ? Pour que tu te jettes sur moi pour m’empêcher de partir et reprendre les documents ? Non, je ne me ferai pas avoir. Allez, bonne journée. — Non s’te plaît, détache-moi, tu ne vas pas me laisser comme ça… Espèce de salope ! cria-t-il alors qu’elle venait de quitter la chambre. Sylvia était sur le chemin du retour, direction la gare pour rentrer sur Paris via l’Eurostar. Elle envoya un SMS à un numéro précis ne contenant qu’un chiffre : 1 pour mission réussie, et 0 pour mission annulée ou ratée. Elle était fière d’envoyer le fameux 1. Ce métier allait lui fournir autant de frissons et d’adrénaline que son métier de reporter. Si elle avait accepté ce boulot, c’était pour constituer un dossier sur le chef de l’État et lui bousiller sa vie comme il comptait bousiller la sienne, mais aussi pour avoir des nouvelles de son petit bout. Elle ne savait pas comment les personnes de « l’agence » s’y prenaient, mais ils parvenaient à prendre des photos – certes, elles semblaient volées, prises au téléobjectif – mais ça lui suffisait pour voir qu’il allait bien.