L'instit
Datte: 19/07/2017,
Catégories:
fh,
Collègues / Travail
Oral
pénétratio,
fsodo,
initfh,
f+prof,
... fait l’amour. Heureusement nous correspondons par internet. Nous discutons ainsi deux ou trois fois par semaine. Ce sont des messages enflammés de sa part, une description de mes conditions de vie et de travail pour moi. Elle m’a indiqué que mon remplaçant sortait de la dernière promotion de Normale. Il est jeune, sympathique, mais ne connaît rien au boulot. Elle s’est offerte pour l’aider, et lui, il a accepté. Et il a pris sa méthode de travail. On verra si les résultats sont bons. Le vent, la neige, on est en hiver bien qu’il faille attendre quinze jours pour la date officielle. La circulation devient difficile sur les routes et même dans le village. Je me suis demandé si les élèves pourraient venir. Bien au chaud, de la fenêtre de la classe j’ai vu arriver plusieurs 4/4, amenant les enfants habitant hors du village. Environ la moitié de la classe dont Hélène et ses enfants, ceux résidant dans le bourg venant à pied. Pour le déjeuner, chacun des enfants habitant les fermes environnantes a un point de chute dans une famille du village. L’école fonctionne donc normalement. Jacques, depuis le début des intempéries vient plus rarement. Le ciel en a remis une deuxième couche. Cette fois-ci, quelques élèves ont été absents, pas besoin de mot d’excuse. Hélène m’a dit qu’elle ne pourrait plus venir, le 4x4 qui vient la prendre a eu beaucoup de difficultés pour se dégager de son chemin. J’ai parlé du problème au maire. Il lui a proposé de s’installer à l’école, dans un logement ...
... libre. Elle a d’abord refusé, mais en fin de compte, le maire, l’a convaincue, elle a changé d’avis. Le soir, je ne suis plus seul. J’invite mes voisins à venir voir la télévision. Elle ne nous a pas encore lâchés, mais cela ne saurait tarder. Dans leur appartement, les enfants ont été couchés dans une chambre, Hélène en prenant une autre. Quand elle a eu terminé ses tâches, elle est venue me rejoindre. Le programme télé était quelconque et souvent brouillé par les intempéries. Nous l’avons éteinte. Je lui ai demandé dans quelles conditions elle avait perdu son mari. Il était bûcheron, un arbre lui est tombé dessus, le tuant net. Depuis, elle vivotait grâce à la générosité des gens. Mais maintenant, avec son nouveau travail, elle est autonome. Et surtout elle se sent utile. Elle m’avoue qu’elle se considère ici, un peu comme chez elle. Encore plus ces jours-ci, depuis qu’elle reste le soir. Ainsi elle peut parler, alors que chez elle, pas de télévision ni d’interlocuteur. Avant d’aller se coucher, je l’ai embrassée sur la joue. Elle s’est un peu crispée sur le moment, mais puis m’a dit « merci ». Maintenant la route est difficilement praticable. Certes, le chasse-neige passe de temps en temps, mais il a beaucoup de travail dans le coin et nous ne sommes pas une priorité. Je comprends maintenant pourquoi le maire a souri le premier jour quand il a vu ma voiture. Dans le village, les gens ont déblayé un passage dans les rues mais la neige a été rejetée sur le côté et monte à près ...