1. L'instit


    Datte: 19/07/2017, Catégories: fh, Collègues / Travail Oral pénétratio, fsodo, initfh, f+prof,

    ... d’un mètre. Hélène a voulu rentrer chez elle, le voisin pouvant atteindre sa maison. Mais j’ai exigé qu’elle revienne le soir. Elle a refusé, alors j’ai dû faire intervenir à nouveau le maire qui l’a ramenée à la raison. Maintenant nous vivons comme un véritable couple, ils mangent chez moi, ne regagnent leur appartement que pour dormir. Avec Hélène, nous avons des rapports amicaux. Elle discute librement. Elle est belle, et j’aimerais bien profiter de ce corps magnifique, mais je sais qu’elle se refuserait. Tous les matins, elle est déjà en bas quand je me lève. Pourtant aujourd’hui il n’y a personne. Je suis allé jusqu’à sa chambre, j’ai frappé mais personne n’a répondu. Je suis entré, elle était inconsciente, bredouillait, tremblante de fièvre. De suite, j’ai téléphoné au maire, lui demandant son secours. Il m’a dit qu’il prévenait le médecin. Son épouse venait pour les petits. Il avisait Arlette mais elle ne serait pas d’un grand secours. C’est une infirmière en retraite de soixante-quinze ans qui assure encore quelques piqûres l’hiver pour dépanner. J’ai réveillé les enfants, et l’épouse du maire les a préparés. Lui, est arrivé et m’a dit d’assurer mon travail, il s’occupait de tout. Nous sommes entrés en classe, mais je languissais d’avoir des nouvelles. Une heure après est arrivé un véhicule des pompiers amenant un médecin. Ce dernier, après l’avoir examinée, a décidé de la ramener à l’hôpital. Je me suis affolé. Mais il m’a rassuré, son cas n’était pas sérieux, mais ...
    ... en cas d’aggravation, on n’aurait pas à mobiliser toute l’équipe et le véhicule de secours. Elle est donc partie, totalement emmaillotée sur un brancard. Le cas des enfants s’est posé. Plusieurs personnes se sont offertes pour les prendre en pension. Mais ils ont énergiquement refusé, voulant rester avec moi. Et j’ai appuyé, de toutes mes forces, leur demande. Une dame m’a dit qu’elle viendrait remplacer Hélène pour le ménage. Le maire est peiné, le plus proche médecin se trouvait à dix-huit kilomètres et l’infirmière à quinze. L’été ce n’était pas grave, mais l’hiver, en cas de neige abondante, il faut parfois que les pompiers se déplacent. Tous les jours nous demandons des nouvelles de la malade. Elle va beaucoup mieux. Les enfants peuvent lui parler au téléphone. Ils sont rassurés. Une semaine plus tard, elle a été autorisée à rentrer. Plusieurs villageois se sont offerts pour aller la chercher. Le maire a décidé d’y aller lui-même. Dans l’après-midi, un klaxon a alerté le village. C’était la malade qui arrivait. Tout le monde voulait la voir. Ma salle de séjour a été envahie. Mais on a dû freiner ses enfants qui voulaient lui sauter dans les bras. Quand tout le monde eut évacué, elle s’est excusée de m’avoir causé tant de soucis. Mais, lui fis-je remarquer, si elle avait été dans sa maison, le cas aurait été dramatique, elle aurait pu mourir et laisser ses enfants seuls. Les vacances de Noël étaient là, me libérant de ma classe. Je ne pouvais retourner auprès de Catherine, ...
«12...192021...30»