1. Escapade


    Datte: 15/05/2018, Catégories: hh, hbi, hplusag, jeunes, inconnu, complexe, bizarre, telnet, volupté, hsoumis, cérébral, Oral hsodo, init,

    ... et toujours ma langue qui léchait, j’allais et venais, je venais et allais, très loin, très profond dans ma gorge. Je ressortais et baignais mes mains dans la rivière de feu qui coulait sur les versants, venant de ma bouche, elle qui désirait et désirait encore, et ses soupirs, ses soupirs, toujours ses soupirs, je n’écoutais pas. Je devenais petit, petit et bas, devant l’immensité dominante de ce temple du désir et du plaisir, j’aimais, je détestais et j’adorais, ma salive mélangée au divin et je continuais, inlassablement, ignorant les plaintes de ma nuque, ma salive au cœur du monde, ma langue tournant autour du magnifiquement laid. Mâle, mâle, toujours plus mâle, plus de place pour la douceur, vinrent les muscles et les odeurs de sueur toujours plus près de moi, moi toujours plus près du sexe, ce sexe toujours dans ma bouche, encombrant, exaltant, délicieusement grossier. Grossier intrus que voilà, mais je l’acceptais. Toujours plus loin, toujours plus profond, je m’étouffais avec grand plaisir… Un liquide chaud dans ma bouche me fit sortir de la transe. Jacques avait posé ses mains sur moi pour me stopper. Je m’arrêtai volontiers, prenant conscience de ma fatigue. J’eus vite la bouche remplie, et j’avalai le tout en quelques gorgées, sans hésitation. Combien de fois j’en avais rêvé ! Ma gorge fut alors envahie par ce bijou liquide. Je ressentis comme des minuscules brûlures chatouilleuses du palais jusqu’au fond de la gorge. « Ah, putain… » Lança Jacques sans me ...
    ... regarder. Moi, je le regardais. Je le regardai longuement. Il restait ainsi, fixant le plafond, affalé sur le canapé. « C’était bien ? » lui demandai-je. Il ne répondit pas. J’avais besoin de son sourire, de son regard. Je voulais qu’il me regardât comme une femme, encore une fois. « T’as l’air d’aimer ça, dit-il, toujours la tête ailleurs. — Oui… » Il ne me regardait toujours pas. J’avais l’impression que tout avait changé, que ce n’était plus le même homme. Je caressais son sexe étendu, sans grande conviction. Puis il se redressa en soupirant, et se pencha vers moi. Ses yeux croisèrent les miens mais ne s’y attardèrent pas. Ils allèrent plus loin derrière, se posant sur mes fesses. Il mit sa main dessus, sans aucune tendresse, et les prit d’une poigne ferme. J’aimais, mais j’avais peur. Tout se déroula très vite, et je ne comprenais plus rien. Il s’était levé pour venir derrière moi et m’avait déshabillé très rapidement, je ne savais par quel miracle. Il était alors derrière moi et me malaxait les fesses. J’étais crispé de la tête aux pieds, autant par pudeur que par frayeur. J’avais du mal à réfléchir et tout se chevauchait dans ma tête. Le monde bougeait autour de moi et je n’arrivais pas à me concentrer sur quoi que ce fût. Tout n’était que trouble. Le bout de son sexe vint se poser contre mon anus. Je ne l’avais même pas senti venir. Je ne savais comment réagir. Tout allait trop vite. J’avais peur. Je ne fis rien, finalement, et attendis. Beaucoup de choses me revinrent en ...
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