Escapade
Datte: 15/05/2018,
Catégories:
hh,
hbi,
hplusag,
jeunes,
inconnu,
complexe,
bizarre,
telnet,
volupté,
hsoumis,
cérébral,
Oral
hsodo,
init,
... étendu par terre, qui pleurait. Il n’était pas prêt à m’aider. Sa femme me poursuivait, elle me poursuivait encore, avec ses yeux démoniaques. Je n’arrivais même plus à respirer tellement j’étais terrorisé. « Espèce d’enflure ! » criait-elle. Je ne savais même pas si ces insultes étaient destinées à Jacques ou à moi. Je ne me préoccupai plus de rien. Je courais, je courais du mieux que je pouvais. J’étais déjà dehors. Je courais pieds nus sur la route, je ne savais plus où j’étais. Je n’osais même pas regarder derrière moi de peur de perdre de la distance. Emporté par ma terreur, je courais, je courais, le plus vite et le plus loin possible… Autour de moi, la nuit noire m’observait, spectatrice indifférente. Au bout d’un court instant – ou d’un long, je ne savais pas du tout – je n’entendis plus la femme derrière moi. Je pris alors le risque de me retourner, et vis qu’il n’y avait plus personne à ma poursuite. Je ne voyais même plus la maison au loin, baignée dans la nuit noire. Je ne pus m’empêcher d’afficher un petit sourire de soulagement, tellement je me sentais libéré. Je soufflais sauvagement, fatigué. Enfin, elle n’était plus là… J’étais vivant. Un klaxon de voiture me sortit de ma stupeur. Je sursautai et me décalai pour la laisser passer. Elle passa près de moi en ralentissant, m’éclairant de ses phares. Le conducteur me regarda de la tête aux pieds avec un air soupçonneux. Je le voyais parfaitement : sa vitre était baissée. Puis il vit mes habits dans mes mains, et ...
... me sourit. « Euh, vous avez besoin d’aide ? » Je fus pris d’une honte immense. J’étais complètement nu. Je tentai de me cacher comme je pouvais avec mes bras. « Euh, non, non, bafouillai-je. — Vous êtes sûr ?…— Oui, oui, c’est rien. » Je n’avais qu’une envie : qu’il partît. « Bon, si vous le dites… » Il me dévisagea encore. « Je vous conseille quand même de vous rhabiller. » Et il démarra sur cette phrase. Je n’en pouvais plus de honte. Je restai figé jusqu’à ce que la voiture disparût à l’horizon, jusqu’à ce que les lumières de ses phares ne pussent plus éclairer les arbres qui bordaient la route, jusqu’à ce que le ronronnement du moteur ne fusse plus qu’un lointain souvenir. Mes jambes tremblaient, mes pieds me lançaient violemment, j’avais mal partout. Mon anus me brûlait. Je pris enfin la peine de me rhabiller, malgré mes douleurs. J’enfilai d’abord mon caleçon, puis je pris le tee-shirt. Il me fit une étrange impression. Ce n’était plus le mien. Il appartenait à Benjamin, tout comme le reste des vêtements. Tant pis, je les lui volai. D’ailleurs, je n’étais même pas sûr qu’ils fussent à Benjamin. Peut-être étaient-ils à cette jeune fille qui était chez Jacques, là-bas, dans la maison, il y avait encore peu de temps. Je finis de m’habiller. Moi, je n’étais plus personne. Je n’avais aucun scrupule à voler. Une fois les habits sur moi, j’eus l’impression qu’ils ne servaient à rien, je me sentais encore nu. Le monde entier se riait de mon corps. Je le caressai sous le tissu, ...