Escapade
Datte: 15/05/2018,
Catégories:
hh,
hbi,
hplusag,
jeunes,
inconnu,
complexe,
bizarre,
telnet,
volupté,
hsoumis,
cérébral,
Oral
hsodo,
init,
... ma folie et de mon inconscience. Je ne savais plus quoi faire. Mais ma peur était si intense que je restai paralysé. La fenêtre du conducteur s’ouvrit enfin, et le visage d’un homme apparu. « Benjamin ? fit-il en souriant. — Oui, c’est moi, répondis-je en lui rendant nerveusement son sourire.— C’est cool que tu sois venu.— Ah !…— Alors, tu montes ? » J’étais un peu rassuré, car il avait l’air très sympathique. Son sourire me mettait en confiance. Pourtant je restai extrêmement gêné, et j’étais encore paralysé. Mes mains tremblaient tellement que je les cachai derrière mon dos, de peur qu’il ne les vît. « Tu es toujours d’accord pour venir, au moins ? Lança-t-il, toujours en souriant. — Oui, oui ! Dis-je avec une conviction qui m’étonna.— Alors monte ! On sera mieux chez moi ! Ok, Benjamin ?— Oui ! » Quelle cruche ! Je ne savais rien dire d’autre que « Oui » ! Mais je me décidai à monter dans la voiture tout de même. C’était peu de chose, mais qu’il m’appelle par mon prénom régulièrement me rassurait. La voiture était très confortable, et je m’enfonçai dans le siège en cherchant à me décontracter. Ça sentait le neuf. C’est peut-être bête, mais ça me rassurait. « Au fait, je m’appelle Jacques. — Ah !… Moi, c’est Benjamin.— Je sais !— Euh, oui, pardon…— Tu as l’air bien tendu, Benjamin…— Euh…— Décontracte-toi ! Je ne vais pas te manger !— Oui, je sais !— Bon. Je démarre. » Il mit le moteur en route et on commença à rouler. Je n’osais pas le regarder et ne disais rien. Le ...
... silence était insupportable. D’ailleurs, lui aussi devait le penser, car il ne mit pas longtemps à relancer la conversation. « Tu habites loin de la gare ? demanda-t-il. — Non, pas trop… Vingt minutes de marche, environ.— Ah, ok, quand même !— C’est pas trop long.— J’habite un peu plus loin d’ici, on va devoir sortir de la ville.— Tu habites où ?— Dans les alentours, près des grands axes. On sera tranquille, je n’ai pas de voisins !— Ah !… » Nouveau silence. Je serrai mes mains nerveusement. J’étais excité à l’idée de ce qui allait venir, mais ça me semblait irréel et j’étais gêné devant cet homme que je ne connaissais pas. Le silence fut vite rompu encore une fois. « Alors comme ça tu n’as jamais essayé avec un homme ? dit-il en rigolant. — Non…— Avec une fille, alors, peut-être.— Oui.— Elles font ça bien ?— Euh, oui… Tu n’as jamais essayé avec une fille, toi ?— Oui et non… Je n’ai essayé que deux fois.— Ça ne t’a pas plu ?— Oh, si, ce n’est pas vraiment ça…— Ah…— Mais ça fait quelques années que je n’en ai pas touché, et ça ne me manque pas.— Ah…— Tu as une copine ?— Non. » J’avais répondu hâtivement. Je ne voulais pas y penser. Soudain, il mit une main sur ma cuisse et la serra avec vigueur. Je ne fis pas un geste, mais ça me plaisait pas mal. J’avais l’impression de lui appartenir, et surtout de lui plaire. Il relâcha sa main et tapota ma cuisse. « Allez, détends-toi, Benjamin ! — Mais jesuis détendu !— Pas trop, quand même !— Ça ira mieux tout à l’heure, je pense…— J’espère !— ...