Escapade
Datte: 15/05/2018,
Catégories:
hh,
hbi,
hplusag,
jeunes,
inconnu,
complexe,
bizarre,
telnet,
volupté,
hsoumis,
cérébral,
Oral
hsodo,
init,
... Désolé !…— De quoi ?— D’être tendu comme ça.— C’est pas grave, t’inquiète !— Ah…— C’est même mignon, je trouve !— Ah ! » J’étais heureux qu’il vît les choses comme ça. Je me sentis tout d’un coup très séduisant. Et puis ça contribuait à me faire sentir fille. Il me paternait un peu et j’aimais beaucoup. Je ne me sentais plus du tout viril, à l’inverse de lui, que je trouvais de plus en plus… homme ! Exactement comme si moi je ne l’étais plus, et que j’en découvrais un pour la première fois… Nous nous taisions à nouveau et poursuivions le chemin en silence. Nous étions déjà sortis de la ville, et nous roulions actuellement sur une route large et droite. Je ne pouvais pas réellement voir où nous étions : il faisait nuit noire et on ne voyait que peu de choses en dehors du béton dévoilé par les phares de sa voiture. J’avais l’impression qu’il n’y avait plus rien au monde que moi et lui. « On arrive ! » lança-t-il alors. Il tourna alors pour prendre un petit sentier de terre que je n’avais même pas aperçu, sur la droite. Le sentier était caillouteux et nous étions un peu secoués. Dans ma tête, tout se bousculait également. Je ne pensais à rien de précis, mais je me demandais sérieusement comment tout ceci allait se passer. De toute manière, il était à présent ridicule de revenir en arrière. Je décidai de vivre les choses telles qu’elles m’arriveraient, sans rien prévoir à l’avance. Il s’arrêta devant une porte de garage et je pus deviner une jolie maison de campagne derrière ...
... celle-ci. Quand il stoppa le ronronnement du moteur, nous nous retrouvâmes dans un silence oppressant et je me figeai un instant, ne sachant trop que faire. J’entendais le moindre bruissement de ses vêtements. Cela me faisait peur et, en même temps, me donnait envie qu’il se passât quelque chose. Il tourna la tête vers moi en me souriant, un sourire qui montrait qu’il sentait bien ma gêne. « Allez ! », se contenta-t-il de dire d’un ton amusé, avant d’ouvrir sa portière et de sortir. Je fis de même. L’air frais de la nuit eut vite raison de mes soucis. J’inspirai longuement et commençai à me détendre. Quand je claquai la porte, j’eus l’impression d’enfermer dans la voiture mes questions, mes angoisses, mais aussi mon passé, ma vie. Ces anciennes inquiétudes restaient bien au chaud autour du siège, à l’intérieur, loin de moi. Le vent frais de la nuit balayait ce qu’il pouvait me rester de raisonnable. Tout allait commencer. Ou tout était déjà fini, je ne savais plus trop. Je ne vivais alors plus que dans le présent. Il me guida vers la porte de sa maison, sans un mot. Quand il chercha ses clés dans la poche de son manteau, je me surpris à observer son bras viril, aussi poilu que celui de mon père, ce qui me fit encore une fois me sentir féminin. Je me plus à m’imaginer entre ces bras robustes, à imaginer que mon petit corps faible puisse faire envie à celui-ci, qui me paraissait si colossal. Il ouvrit la porte, me précéda et m’invita à le suivre. Le temps d’un infime instant, je me ...