La Révélation de Sophie (1)
Datte: 15/05/2018,
Catégories:
Divers,
... carafe et un verre d’eau. » Elle s’exécute à contre cœur. Va-t-elle se rebeller ? Elle ne prend pas se risque mais la carafe d’eau atterrit sèchement sur la table. Cette posture réfractaire est anecdotique, l’essentiel est ailleurs : sans même s’en rendre compte, elle a commencé à s’habituer à déambuler devant lui dans une quasi nudité. L’état d’esprit se conformera rapidement à cette dépossession. « Mets des glaçons dans un bol ! Le bac à glaçon est dans le congélateur. Dépêche-toi Sophie, n’abuse pas de ma patience ». Elle prend la menace au sérieux. Elle s’exécute mais toujours en affichant de la mauvaise volonté. Le spectacle est cependant plaisant à observer car elle doit s’accroupir, sa cambrure de rein se prononce en l’honneur de ses hanches et, son bassin ainsi abaissé, tout son centre de gravité semble se concentrer sur sa croupe pleine et si copieusement sexuée. Mon dieu quel cul sublime ! Elle remplit le bol, puis redresse souplement ses courbes, se tourne, avance, pose négligemment le bol sur la table. Il croit lire dans le regard l’esquisse d’un défi d’orgueil. A-t-elle décidé de tester les limites de Phil ? Il convoque le silence. L’impose. Elle craint l’homme, c’est sûr. Ce n’est pas assez. Maintenant, elle va le redouter. La puissance du dominant va s’exercer sans accorder la moindre rémission. Il ne s’est jamais senti aussi fort. Ses yeux bleus se rétrécissent, s’aiguisent comme une lame de rasoir. Alors, d’un ton glacial : « Tout ça manque de respect ...
... et de dévouement. Je ne peux pas accepter un tel comportement. Une telle nonchalance. Approche ! La petite nichonne se figent. Une ombre ténébreuse s’étend sur la face tendre. Son vain sursaut de vanité va être sanctionné. Elle le sait. Elle tente quand même de négocier. Une petite voix de fillette pour l’attendrir et sa bouche en cœur : « Je ne le ferai plus Monsieur… » L’empathie serait un signe de faiblesse : « Approche ! — Monsieur… S’il vous plait. — Au plus tu tergiverses, au plus tu aggraves ton cas. Approche ! » Elle fait un pas. « Plus près » Encore un pas. « Tu devrais te précipiter, devancer mes désirs, craindre par-dessus que je me lasse de toi. — Vous n’allez pas me frapper ? » Il n’y avait pas songé. Il a tous les droits. Encore un pas. Ça y est ! Elle est à portée. Toute fragile, toute menue, cinquante-trois kilos de femelle livrés au pouvoir discrétionnaire d’un ogre. « A genoux ! — Mais ??? » La voix tonne : « A GENOUX SOPHIE ! » Elle obtempère, tremblante. Il se dresse pour l’écraser encore plus de sa taille - une montagne d’un mètre quatre-vingt - de sa carrure -une masse de cent kilos - et de sa puissance d’étalon, puisque le visage de la petite nichonne est idéalement positionné, la bouche juste face au gourdin qui déforme le pantalon. Le mâle ne dissimule pas son rut, il le contrôle affirme sa maîtrise sur la pucelle inquiète. Elle baisse la tête, nuque ployée sa crinière noire soyeuse, soignée, est séparée par une raie qui court sur le crâne et cet ...