Psy et psy et colégram ! - Histoires de Sexe

Psy et psy et colégram !

... se place.— Ah…— Regardez et excusez-moi d’être aussi direct, mais combien de femmes de votre âge ne seraient pas heureuses d’avoir ce genre de désagrément ?— Mais il y a un juste milieu. Moi, ce sont plus que des rêves érotiques, ce sont des obsessions.— Certainement. Mais si vous le voulez bien, je voudrais faire le bilan de cette fameuse « noce ».— Si vous voulez.— Pour moi, il y a trois étapes. Trois niveaux qui se sont conjugués pour exacerber vos sens, dans un premier temps, votre libido ensuite. La première, c’est le fait de tromper votre mari avec cet Armand, amant d’un soir. Vous avez parlé de mari, Marc, infidèle, que vous savez avoir une maîtresse. Mais vous, êtes-vous fidèle ou bien était-ce la première fois ?— Non, mais j’ai juste eu une aventure, rapide, décevante d’ailleurs. Une sorte de vengeance personnelle lorsque j’ai appris l’infidélité de mon mari.— Et avant ?— Jamais. Je suis d’une génération – je dirais d’une éducation – où la fidélité, surtout de la femme, est gravée dans le marbre.— Mais les temps ont changé.— Oui, mais moi j’aimais mon mari. Il était mon époux, mon amant, mon confident, le centre de ma vie.— Et vous ne l’aimez plus ?— Je crois que si. Sinon pourquoi me sentirais-je si coupable ?— Et lui ?— Je ne sais pas. À certains moments, je dirais oui. À d’autres, non. Justement, la fameuse nuit alors que je le provoquais en m’habillant « sexy », il m’a semblé retrouver le regard qu’il avait avant. Avant sa maîtresse. Un regard d’envie, bien ...

... sûr, mais aussi de tendresse.— Bien. Parlons maintenant du second niveau. Je veux parler du « côte à côtisme ». Vous savez ce que cela signifie ?— Non.— C’est une pratique libertine. Deux couples font l’amour, chacun avec son partenaire habituel, mais « côte à côte », d’où l’expression « côte-à-côtisme ». C’est en général le premier pas vers l’échangisme, c’est-à-dire l’échange de partenaires. Il existe aussi le candaulisme, c’est-à-dire, la plupart du temps, un homme qui aime voir sa femme avec un autre. Pour en revenir au « côte-à-côtisme », c’est reconnu pour exacerber les sens de ceux qui le pratiquent. D’après votre récit, manifestement vous y avez été sensible. N’est-ce pas ?— Je ne peux le nier. C’était très… très… stimulant.— Vous n’aviez jamais pratiqué ? Cela ou l’échangisme, ou le candaulisme, ou toute autre pratique ?— Non. Mais je dois dire que mon mari, il y a quelques mois, voulait que nous allions dans un club. « Juste pour voir. », il me disait. J’ai refusé malgré son insistance. Il s’était renseigné. On n’était pas obligé de participer. Il existait même des soirées d’initiation avec des masques pour préserver son identité. Mais je trouvais cela pervers.— Et maintenant ?— Moins, bien sûr. Je ne suis pas bornée au point de ne pas avoir reconnu l’excitation due à la présence de ce couple.— Alors ?— Alors, je sais que j’ai fait une erreur. Mais c’est trop tard pour revenir en arrière. Marc s’est trouvé une autre femme, une maîtresse, et c’est elle qu’il emmène au ...