Psy et psy et colégram ! - Histoires de Sexe

Psy et psy et colégram !

... reste sceptique. J’essaie de reprendre la main. — Écoutez, c’est assez pour une première séance. Il faut que j’analyse. De votre côté, faites le point. Pensez aux trois niveaux de cette soirée. Essayez de la revivre avec détachement. Reprenons rendez-vous. Mardi en huit. 14 h, c’est bon pour vous ? ------------------ — Claire, vous rayonnez. Cela fait plaisir à voir. J’espère que j’en suis en partie responsable. Tenez, installez-vous. Je baisse la lumière. Très bien. Alors, racontez-moi. Avez-vous progressé ?— Oui, Doc… pardon, David. Marc est revenu vers moi.— Votre mari ? Parfait. Mais qu’avez-vous fait ? Vous lui avez parlé de votre découverte du « côte-à-côtisme » ?— Oh non. Enfin, pas encore. Je lui ai juste avoué mon infidélité avec Armand.— C’est un bon début. Et comment avez-vous fait ? ------------------ En réalité, c’est le hasard. Depuis quelques semaines j’ai chassé Marc de mon lit et il dort dans une autre chambre. Mais je m’étais couchée de bonne heure et déjà partie dans ces rêves érotiques que j’essaie d’apprivoiser, suivant vos conseils. Lorsqu’il est passé devant ma chambre, il m’a entendue gémir et parler, me débattant sans doute avec toutes ces verges que l’on me proposait. — Claire. Claire. Réveille-toi ! Qu’est-ce qui se passe ? Tu fais un cauchemar ? Je m’éveille. Marc est à mon chevet. Je suis en sueur, les draps rejetés, la chemise de nuit retroussée, un sein qui déborde. — Quoi ! Que fais-tu dans ma chambre ?— Mais tu criais.— Ah…— Oui, tu te ...

... débattais comme si on t’agressait. Tu appelais quelqu’un.— J’appelais ?— Oui, un certain Armand. Tu disais quelque chose comme « Empêche-le, Armand, empêche-le. Il est trop gros, trop gros, pas comme cela… » Tu vois, une succession de mots sans queue ni tête. Je ne peux m’empêcher de sourire intérieurement à cette remarque si pertinente de mon rêve. Mais Marc insiste : — C’est qui, Armand ? Je ne le connais pas. Alors je ne sais pas ce qui m’a pris, mais j’ai avoué mon forfait. — C’est un homme avec qui j’ai couché. Un long moment de silence, et puis Marc dit : — Ah ! Je suis mal placé pour te le reprocher. Juste par curiosité, cela dure depuis longtemps ?— Juste une fois.— Ah ! Je ne peux plus me retenir, il faut que cela sorte. — Pendant la noce où tu n’as pas voulu venir.— Je me souviens. Tu avais mis tes beaux dessous, ceux qui sont si sexy. Tu allais donc le rencontrer. C’est pour lui que tu te faisais belle ? Je pensais que c’était pour…— Non, non. Rien de prévu. Juste qu’il était là et qu’il a su me séduire. Un homme charmant, prévenant, délicat.— Pas comme ton mari.— Ce n’est pas ce que j’ai voulu dire. C’est juste que je me sentais seule. Tu ne t’occupes plus de moi depuis quelques semaines.— C’est toi qui m’as chassé de ton lit.— C’est toi qui as une maîtresse.— C’est toi qui as refusé d’aller…— D’aller dans un club ? Je sais. Mais est-ce que cela méritait d’être non seulement cocufiée, mais abandonnée comme une vieille femme ? Ce n’est pas parce que je ne voulais pas ...