Le fétichisme angora mohair pour les nuls
Datte: 19/07/2017,
Catégories:
confession,
... les avoir en étant seul, on tenait le bouquin d’une main pendant que de l’autre… on se rongeait les ongles. La lourde encyclopédie familiale me révéla les secrets de l’anatomie convoitée. Le graphique est clair (pas au point de signaler le clitoris quand même) point de cloaque comme les oiseaux ou les reptiles, mais des fonctions bien séparées. Pas très éloignées les unes des autres, mais séparées. Leur sexe s’appelait un vagin et les bébés se formaient dans l’utérus ouf, tout s’expliquait ! Mon désir n’en fut que plus intense. Un peu plus d’autonomie me permit de côtoyer les sœurs des copains, les copines des copines, etc. Mais comment les aborder, les séduire, les embrasser. Dans ma drague, je cumulais les maladresses, les vestes, les râteaux et la cousine de Marie-Ange qui débarque dans la bande. Une beauté à se retrouver dans les magazines, sa majorité venue. Surtout, elle portait une veste rouge en mohair velouté qui me mit direct en émotion pour elle. Un jour de boum où tristement je la regardais s’essayer à danser le rock avec les autres sans un regard pour moi, mon vague à l’âme me poussa vers la sortie. Dans le salon, reprenant mon blouson, la veste de la cousine m’aimanta de ses chaleureuses mailles. J’y glissais une main, diable que c’était doux. Mes doigts éprouvaient une promesse de paradis. Je pris le lainage, portant à ma joue cette suave caresse lorsque Betty et Valérie entrèrent dans la pièce. Moment de stupeur, elles éclatèrent de rire et coururent ameuter ...
... la bande… Je suis donc resté puceau, même pas le moindre baiser volé jusqu’à mes 18 ans. Service militaire. En toute ville de garnison, on pouvait se déniaiser. Je ne voulais pas baiser, je voulais faire l’amour ! De toute façon, pas une ne portait un affriolant petit pull, seulement des manteaux de vraie ou fausse fourrure l’hiver venu. La fourrure, c’est pas pareil. Ça peut être très doux, les poils sont mieux accrochés, mais ne sont que d’un côté. Puis c’est épais, celui qui y plonge ses doigts se satisfait, celle qui porte ressent peu de choses de la caresse à mon avis. Les laines suggérées sont, elles, si aériennes qu’elles ne font pas épaisseur et n’ayant ni endroit ni envers, la caresse est double. Mais, 19 ans et toujours puceau… Premier travail, j’économise et au lieu d’acheter une bagnole et de fréquenter les boîtes de nuit, je pars visiter le monde. La nature se mérite souvent, mais pas bégueule, accepte tout le monde, à vous d’estimer jusqu’où vous pouvez vous y immerger. Les yeux s’habituent, il n’y a pas que les grands paysages, la beauté est partout, parfois aussi fugace qu’insignifiante de prime abord. Sans parler que, de par le monde, partout il y a des femmes. Je croyais, pardonnez-moi, en partant, que seules les Occidentales étaient belles. Dans les grandes villes du Maghreb, où les jeunes tendaient à délaisser le voile à cette époque, je découvrais des jeunes femmes superbes. Leurs yeux sombres ne vous font pas rêver ? Pourtant, quelle intensité, quelles ...