Un enfant à tout prix - Introduction
Datte: 20/05/2018,
Catégories:
fh,
nonéro,
couple,
Sophia venait de faire son entrée dans la villa où elle logeait, suivie de peu par son époux Luca. Encore une fois, leurs espoirs étaient déçus. Le test de grossesse était négatif malgré le traitement hormonal préconisé par le médecin. Celui-ci avait assuré que cela marcherait. Mais visiblement ce n’était pas le cas. Au plus grand désespoir du couple. Le docteur avait beau dire que cela ne servait à rien de stresser et de paniquer, Sophia comme Luca ne pouvaient cacher leur déception. Le voyage de retour avait été long et silencieux, chacun plongé dans ses pensées. Tout aussi sombre d’un côté comme de l’autre, les époux se demandaient quand, enfin, ils pourraient annoncer un heureux événement. Cela était encore plus vrai pour Luca qui devait sans cesse calmer l’impatience de son père et surtout de sa mère. Il la comprenait, mais il savait que ce n’était pas facile pour Sophia. Celle-ci devait supporter les remarques de sa belle-mère et d’ailleurs le brave Luca essayait de calmer le jeu bien souvent. Voilà pourquoi, quand il était entré dans la villa, il l’avait laissée dans son silence, ne voulant pas venir la troubler par des commentaires aussi futiles que stériles. Il savait à quel point elle désirait cette grossesse plus que quiconque. Alors qu’elle regardait à travers la porte vitrée donnant sur la terrasse et le jardin, il vint se placer derrière elle, posant ses deux mains sur ses épaules, l’embrassant sur la joue et l’enlaçant contre lui. — Je sais que tu es déçue, ...
... ma chérie, mais ça va aller. Tu sais, le docteur l’a dit, il ne faut pas forcer les choses. On va continuer le traitement et cela devrait marcher. Il n’y a pas de raison que cela ne fonctionne pas. Faut juste être patient. D’ailleurs on devrait réessayer ce soir, ma chérie. L’embrassant tendrement sur la joue une nouvelle fois, il la serra plus fort contre lui. Très élégant dans son costume sombre, il se voulait rassurant même si, au fond de lui, l’attente commençait à le ronger aussi. Plus que tout, il désirait être père. Il avait la femme qu’il désirait et cela serait le couronnement de sa vie, il en était certain. Il ferait un bon père, et elle, une bonne mère. Envieux de sa sœur et de son beau-frère qui connaissaient ces joies, il se surprenait à parfois en vouloir à son épouse comme si, d’office, c’était sa faute. Il avait honte de penser cela, mais au fond de lui ne pouvait s’en empêcher, surtout que sa mère tenait le même genre de raisonnement. En tous cas, le seul point positif à cela, c’était que ce traitement hormonal développait leur libido. Et donc leur attirance l’un pour l’autre. — Je t’aime, Sophia, n’en doute jamais ! lui murmura-t-il à l’oreille. Ses mains s’attardant sur sa poitrine et sur ses hanches, il se laissait enivrer par le parfum de sa femme et par son corps si doux au toucher, si plaisant. Il était heureux d’avoir une telle épouse. Et encore une fois, il voulait le lui montrer. Seulement, Sophia avait du mal à accepter ce nouvel échec. Car cette ...