Einstein (2)
Datte: 21/05/2018,
Catégories:
Zoophilie,
... sexe avec son chien restait là, niché au fond d’elle, tapi comme une bête endormie. Elle tentait de se rassurer en songeant que lorsqu’elle aurait refait l’amour avec un homme, tout redeviendrait normal. Normal... le mot déjà sonnait dans sa caboche, pareil à un couperet. C’était donc anormal de faire cela avec son chien ? Qui avait décrété cela ? Qui avait décidé de ce genre de chose. Surement pas un chien qui serait allé se vanter d’avoir sauté sa maitresse ! Non ! Encore un mec qui sans doute jaloux de s’être vu opposé un refus avait voulu jouer au plus fin. Mon Dieu les pensées les plus confuses abondaient sous la nappe brune des cheveux de Maryse. Elle se torturait l’esprit alors que son ventre lui, bien plus prosaïque attendait simplement dans d’ignobles spasmes une visite prometteuse. À force de dire non, c’était bien entendu le oui qui émergeait de ces combats auxquels corps et âme se livraient. Elle se réveillait au beau milieu de ses nuits avec des sueurs froides de voir défiler derrière ses paupières des pines de toutes sortes, des sexes de toute nature. Mais celle qui prévalait et revenait sans arrêt comme un leitmotiv, avait la forme bien étrange et la rougeur de la bite de son chien. Einstein substitut d’un mâle absent, Einstein qui était à portée de mains, à portée de lèvres, prêt à l’emploi et qui n’irait pas chercher une autre compagne, une autre amie, pour peu qu’elle ne lui ouvre pas la porte. Alors à trop y songer, elle finissait par devenir hystérique. ...
... Ses longs doigts revenaient à l’assaut de cette chatte désespérément vide, à ces seins qui d’un simple effleurement voyaient leurs tétons enfler et durcir. Combien de fois ses paumes se frottaient contre cet entrecuisse bouillant, procurant plus de chaleur encore à ce site qui réclamait un peu d’attention ! Les envies naissaient directement d’autres envies, comme si le plaisir solitaire appelait encore plus de jouissance. Souvent le matin, elle se levait, les yeux remplis de cette fièvre nocturne mal assouvie. À son bureau, ses collègues la voyaient ruinée, détruite, et mettaient cet état sur le compte de son abandon, de sa solitude. Ils étaient tous loin d’imaginer que tout cela partait d’une bagarre épique, que son unique champ de bataille se trouvait avoir quatre pattes et un museau. Puis cette petite chose exquise qui lui aiguisait l’appétit, bien sûr, ce sexe que Einstein lui montrait de temps en temps. Les bonnes résolutions de la journée volaient en éclat lors de ses retours au bercail. Il attendait, fidèle au poste ; toujours égal à lui-même. Les délires licencieux de notre Maryse se transformaient en obsession. Pourtant en y réfléchissant bien, le dilemme était des plus simpliste. Faire ou non l’amour avec... son chien. Alors naviguant sur la toile à la recherche de témoignages, de récits vécus ou rêvés par des gens inconnus, la jeune femme ne faisait qu’enfoncer le clou un peu plus profondément. L’animal avait moins d’états d’âme. Ceux-ci se résumaient à la simple ...