1. Atterrissage caliente à Fuerteventura (4)


    Datte: 24/05/2018, Catégories: Hétéro

    ... vaut. — Même pas ta copilote ? Celle qui était pendue à ton bras. — Je n’en sais rien. Pourquoi me demandes-tu cela ? Tu serais jalouse ? — Je suis amoureuse de toi ! Et toute femme amoureuse est un peu jalouse, c’est normal. Vous avez couché ensemble à Fuerteventura ? — Mais non ! Qu’est-ce que tu racontes ? On n’a pas couché ensemble… Inconsciemment, j’ai porté ma main à mon nez pour voir s’il ne s’était pas allongé à cause de ce gros mensonge ; mais chose que l’on ne sait pas ne fait pas souffrir, n’est-ce pas ? — … on a passé la soirée ensemble dans le pueblo et puis nous sommes rentrés chacun chez soi car elle décollait ce matin de bonne heure. — Alors je n’ai pas besoin de me faire du souci ? — Absolument pas, chérie ! Et vlan… et un mensonge de plus ! _____________________ Ce qu’elle ne savait pas et que je n’avais pas l’intention de lui dire, c’est que lorsque j’étais arrivé à l’aéroport de Fuerteventura (GCFV), avant de passer à la salle des opérations j’avais téléphoné à Eva. Je savais qu’elle avait atterri. Elle était encore à Nantes. Après deux sonneries, elle avait décroché. — Bonjour, mon cœur ! Sur le départ ? — Oui. Juste un petit coucou pour te dire que j’ai apprécié ta gentille petite lettre et que moi aussi j’aimerais bien recommencer notre nuit d’escale. — Moi, rien que d’y penser, j’en frissonne encore. J’ai une semaine de congés et je rentre directement sur Concarneau avec un Ryanair sur Quimper. Et toi, tu fais quoi quand tu arrives ? — J’ai une ...
    ... semaine de repos avant de partir en formation à Francfort. J’ai pensé que peut-être… — Chouette ! Quand est-ce que tu arrives ? — Le plus vite possible ! Je vais essayer de voir si je trouve un vol en cabine avec une navette Hambourg - Brest. Je connais un copain, un quatre galons qui fait la route en régulier pour Air France. Je te téléphone, OK ? — Oui, j’attends ton appel. Bises ! J’avais raccroché, et aussitôt après j’avais composé le numéro de David, le commandant de bord en question. Il se trouvait justement sur « Helmut Schmidt ». Il se fit un plaisir de me rendre ce service et de me prendre avec lui pour le lendemain… à charge de revanche, bien entendu ! J’arriverais à Brest vers les 14 heures et ensuite je prendrais un ATR (avion de transport régional biturbopropulseur), en cabine aussi, pour Quimper. Il connaissait un pote qui volait pour Proteus Airlines, une petite compagnie qui faisait du régional sur la Bretagne. Ensuite ce serait à moi de me débrouiller. Je recomposai immédiatement le numéro d’Eva ; on aurait dit qu’elle attendait mon appel ! — Oui, Adam ? — Je serai demain après-midi à 17 heures sur Quimper. Le temps de louer une voiture et de descendre sur Concarneau… — Pas question ! m’interrompit Eva en ne me laissant pas terminer ma phrase. Je serai sur l’aéroport de Quimper à t’attendre. J’ai ma voiture. Et tu reste combien de temps ? — On en discutera demain ; j’ai certaines choses à t’expliquer. — Grave ? — Non, travail. Allez, je te laisse car le boulot ...
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