1. Pensées pour moi-même (4)


    Datte: 26/05/2018, Catégories: fhh, vacances, hotel, hsoumis, fdomine, vengeance, journal, lettre,

    ... il l’entend ; mais, de mon côté, il est clair que ce n’est pas un comportement qui me réussit, compte tenu du coup de blues qui m’a poursuivie pendant plusieurs mois.* * *Ceci dit, je ne voudrais pas non plus trop noircir le tableau et brûler ce que j’ai adoré. Et pour que les choses soient dites clairement : je me félicite plus que jamais de tout ce qui s’est passé à Londres ; et je ne m’en félicite pas moins de l’avoir écrite, cette lettre intime, et ce pour plusieurs raisons.Tout d’abord, j’ai bien conscience que cet état exceptionnel de liberté (sexuelle) était véritablement… exceptionnel, il n’y a pas de mot plus approprié : probablement, le fait d’avoir été seule (et tout bien réfléchi, c’était effectivement la toute première fois que je partais vraiment seule, sans parents, sans copains, sans amis) a donné une forme concrète à une tendance profonde de ma personnalité qui jusqu’alors n’avait pas encore eu l’occasion de se dévoiler. Comme il aurait été dommage de ne pas avoir pu connaître, même si ce n’est qu’une seule fois dans ma vie, une expérience aussi exaltante !Ensuite, ce journal, c’est un fabuleux souvenir bien plus intéressant que les boucles d’oreilles achetées sur Oxford Street et même les quatre robes sexy achetées sur le fameux chemin de traverse ! Un souvenir de cinq jours (ou plutôt, surtout, d’une nuit) comme je n’en vivrai probablement jamais plus ! En quelque sorte, même si je n’atteins pas la cheville du petit Marcel, ce journal, c’est un peu ...
    ... maRecherche du temps perdu, à moi toute seule (même si, en l’occurrence, ce fut le biscuit que l’on trempa plutôt que la madeleine…)Combien de gens peuvent comme moi se targuer, non pas d’avoir connu une aussi belle histoire (ce qui est le lot d’une bonne part de l’humanité) mais surtout de l’avoir effectivement couchée par écrit (ce qui est beaucoup plus rare). Et sans ce journal, que me resterait-il de tout cela, dites-le moi ? À peine effectivement une photo jaunie (pour autant que l’on puisse dire que les jpeg, cela jaunit) et une sorte de confusion mentale dans le souvenir, qui se serait à terme traduit, comme je l’avais écrit, par ces quelques mots : « Ils m’ont aimé toute la nuit, mes légionnaires. ». Et cela m’amuse de penser que dans un demi-siècle, à l’aube de mes quatre-vingts ans, cette lettre à Alice, mes petits-enfants se la liront en cachette de leurs parents, en se disant avec fierté : « Waouh, quelle femme, notre Mamy ! », me demandant dans la foulée de leur parler encore une fois du bon vieux temps où j’étais jeune et jolie…En troisième lieu, et contrairement à ce que j’avais cru l’année dernière, mes sentiments sont restés les mêmes : la honte ne s’est pas emparée de moi, et je veux même bien vous le chanter pour vous en convaincre définitivement : non, rien de rien, non, je ne regrette rien ! Après tout, j’ai finalement obtenu ce que tant de femmes « frustrées » (et quand j’emploie le mot « frustrées », j’entends dire des femmes qui se privent volontairement de ...
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