1. Premiers agréments d'une amitié


    Datte: 27/05/2018, Catégories: fhhh, jeunes, intermast, Oral pénétratio, double, fsodo, confession,

    « Nous avions 25 ans. » Ces mots pourraient suffire à tout résumer. Mais vous resteriez sur votre faim ! Alors, d’accord : j’ouvre plus grand les guillemets et je vous raconte dans le détail. Ben et moi sommes des potes d’université. Nous nous sommes rencontrés à la faculté de Paris-Censier et, dès notre premier cours de première année, nous avons à ce point sympathisé que, depuis lors, nous avons tout partagé : soirées de beuverie étudiante, révisions, réussites et échecs aux examens, activités sportives, vacances et voyages… Nous avons aussi passé pas mal de soirées rien qu’à deux mecs, devant une console de jeux ou un vieux film en DVD. Le genre de soirée où on se raconte tout. Nous avions peu d’argent, bien que nous ayons eu la chance de ne pas avoir à travailler durant nos années d’études, sauf l’été, où nous étions en général séparés durant deux mois, le temps de constituer le pécule de nos loisirs. Dès la fin de notre première année, en pleine période de partiels, nous avons partagé une expérience inédite pour chacun d’entre nous. C’était donc la fin du printemps et il faisait très beau à Paris. Nous avions passé la soirée dans un petit restaurant aux menus modiques en compagnie d’une dizaine d’autres camarades, filles et garçons, avant de finir dans un bistrot soi-disant branché, mais en définitive assez glauque. La plupart de nos copains rentrèrent vite fait se mettre au lit, sauf un trio que nous considérions tous comme un peu spécial : une grande blonde un peu ...
    ... bécasse, une petite aux cheveux châtains, un peu ronde mais charmante, et un grand échalas brun et maigrichon avec une barbiche à la hippie. Ceux-là partirent bras-dessus bras-dessous, un peu ivres mais enjoués, vers une soirée sans équivoque chez la sauterelle qui n’allait donc pas tarder à chanter. Les insectes ont mauvaise réputation. Ben et moi étions également un peu enjoués par l’alcool et n’avions pas envie de finir la soirée si tôt. Il n’était pas encore onze heures. Nous nous réjouîmes de constater que l’une de nos camarades partageait cette idée. Julie, super timide tout au long de l’année, toujours cachée derrière des tenues un peu négligées et de gros pulls en laine d’un goût douteux, semblait se lâcher à la veille de la pause estivale. Le stress des examens y était peut-être aussi pour quelque chose. Toujours est-il que nous nous étions retrouvés tous les trois sur le trottoir à nous interroger avec peu de mots. — Bon, on fait quoi ? avais-je lancé sans aucune originalité, ni imagination.— Pas assez de tunes pour reprendre un verre dans un bar… On a laissé un paquet de bières et puis du whisky chez moi. Et puis j’ai du très bon thé, aussi… Et puis mon studio est à deux stations de métro seulement… Et puis Ben conclut par un haussement des deux épaules et une grimace qui emportèrent le lot. Julie, qui s’était fait peu d’amis, acquiesça, voulant profiter d’un rare moment de détente en dehors de sa chambre de bonne sans confort. Mais pour autant, elle n’aimait pas ...
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