1. Premiers agréments d'une amitié


    Datte: 27/05/2018, Catégories: fhhh, jeunes, intermast, Oral pénétratio, double, fsodo, confession,

    ... traîner dans les rues de Paris, qu’elle connaissait très mal, à la nuit tombée. Bref, une fille très sage. Vraiment ? Le voyage fut rapide et constitué de fous rires idiots et permanents, provoqués par des blagues de potaches un peu bêtas. Nous n’apprenions pas les Beaux-arts ou la Noble Médecine, mais la physique moléculaire et les statistiques, disciplines largement considérées comme abstraites et dénuées de toute fantaisie. Notre humour de jeunes adultes récemment libérés des jupes de leurs mères n’en était pas moins salace, épisodiquement, ce qui faisait rougir Julie au point de nous faire peur. Nous devions nous corriger à chaque fois, de manière si étourdie que nous nous enfoncions irrémédiablement dans une vulgarité plus profonde encore. L’ambiance était posée. Nous étions sortis de l’ascenseur qui s’arrêtait au cinquième étage, pour rejoindre le sixième par un vieil escalier de service. L’immeuble était bourgeois, mais le studio de Ben restait modeste. La poignée de chambres sous les combles avait été transformée en trois studios pour étudiants, chacun équipé d’une cabine de douche en plastique et d’un lavabo qui servait aussi de lave-vaisselle. Mais ils comptaient tous, deux vraies pièces, même si elles n’étaient pas très grandes. Nous entrâmes chez Ben dans un énorme éclat de rire : en réponse à l’une de mes mauvaises blagues, Julie venait à son tour, et peut-être pour la première fois à haute voix, d’oser prononcer le mot « bite », ce qui provoqua chez nous une ...
    ... fausse indignation qui aurait mérité d’être jouée au sein de l’Assemblée nationale. Nous étions donc hilares et bruyants. Nous n’avions pas encore refermé la porte que le voisin de Ben se montra dans l’entrebâillement de la sienne pour nous informer qu’il se levait tôt le lendemain matin. Les relations entre les locataires étaient très cordiales et Ben lui promit le calme. Vraiment ? Après avoir libéré nos épaules et nos vessies, nous nous sommes affalés dans les vieux coussins du « salon ». Benjamin, comme l’appelait Julie, lança la fabrication d’un thé dans le réduit polyvalent qui servait de cuisine, tandis que, n’ayant pas de sujet de conversation préparé, j’amenais Julie à nous dévoiler son autobiographie un peu décousue. Alors que Ben était toujours affairé sur la bouilloire, il me semble que, au détour d’une confidence de Julie, mon regard à croisé le sien et une chaleur soudaine s’est emparé de mes joues et de mes poumons. Comme des enfants espiègles, assis presque en face l’un de l’autre, nous avons commencé à nous donner des petits coups de pied de provocation. Ben nous interrompit en apportant des tasses, des verres et la bouteille de pur malt, et se vautra dans le canapé contre celle qui apparut beaucoup plus jolie qu’elle ne laissait savoir habituellement. J’ai alors servi deux verres de whisky, supposant que Julie n’en prendrait pas. Elle nous étonna encore en se résignant gaiement et je lui tendis un verre, sûrement un peu trop bien rempli. La conversation ...
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