Club des Cinq - Histoires de Sexe

Club des Cinq

... ensuite. Cet Alex y a été de bon cœur, pour ne pas dire autre chose. Ceci dit, en contrepartie, nous avons mis la main sur un couple fort intéressant.— Oui, surtout toi, avec cette salope !— Cette salope avec qui tu as fait un magnifique soixante-neuf… Elle grommelle. Puis elle revient à l’attaque : — Et alors ? Toi, tu bavais devant cette salope !— Tu exagères ! Et c’est qui qui bavait devant un certain Francis ? Oui, Marianne est une salope, mais toi, tu es à ta façon aussi salope qu’elle. À vous deux, vous faites une belle paire, chacune dans votre genre.— Moi, une salope comme elle ? Je hausse un peu plus le ton : — Salope, pute, traînée, choisis le mot que tu veux. Je te signale que ça va faire un certain temps que nous allons en club, que je te laisse t’envoyer en l’air avec les hommes que tu veux ! Alors, tu es mal placée pour me reprocher une petite aventure. À moins que tu ne veuilles pas partager ta Marianne qui t’a fait tant de bien avec moi ?— N’importe quoi !— Je sais que tu peux être jalouse, mais là, tu pousses ! Surtout que c’est toi qui souhaitais aller ce soir dans ce club !— Oui, mais j’avais pas prévu qu’il y aurait cette pute et que tu baverais devant ! Le ton employé est à la fois violent et presque larmoyant. Une lumière s’allume dans un coin de mon cerveau : — Tu crains quoi ? Que je te délaisse pour elle ? La réponse fuse aussitôt, assourdie : — Voui… Il y a une zone d’arrêt, là-bas plus loin. Posément, je ralentis puis j’immobilise la voiture. ...

... Pauline est stupéfaite : — Tu… tu fais quoi, là ?— Mettons les choses au point. Tu es ma femme et je ne compte pas t’échanger contre une autre, même si tu as parfois un sale caractère et que tu peux être d’une fichue mauvaise foi qui m’hérisse le poil.— Moi ? Un sale caractère ?— À peine ! Nous sommes un couple assez libre de mœurs, je ne crois pas t’avoir une seule fois reproché quoi que ce fût concernant tes amants. Je me trompe ? Et ne t’avise pas à être de mauvaise foi ! Elle se tortille sur son siège : — Euh… c’est vrai…— Très bien. Maintenant, rappelle-moi le nombre de fois où j’ai fricoté avec une autre femme ? Vas-y, je t’écoute ?— Ben… pas beaucoup…— Merci de l’avoir remarqué. Jacques est un homme qui connaît bien des choses et sa femme peut aussi nous apporter beaucoup, à toi comme à moi. Une bonne occasion de passer une étape, car j’ai la nette impression qu’avec eux, nous pouvons évoluer, et pas un peu. Même si tu considères Marianne comme une salope, c’est une bonne salope qui t’a fait découvrir tes penchants bi. Mais en aucun cas, je ne prévois de te remplacer par elle. Compris ?— Ah oui ? Jamais de jamais ? Un sourire un peu sadique se dessine sur mes lèvres : — Sauf si tu deviens tellement imbuvable et infernale, et qu’on doive divorcer parce que ce n’est plus possible entre nous.— C’est… c’est la première fois que tu parles de divorce, Clément !— Ce n’est pas parce que je m’appelle Clément que je dois te passer toutes tes sautes d’humeur ! Alors, arrête de te ...