1. Sous le choc


    Datte: 28/05/2018, Catégories: fh, Collègues / Travail

    ... je vois parfois poindre sous ses chandails très BCBG. Bref, une bombe qui est sous mon nez depuis trois ans, date de mon premier chantier chez elle. En la voyant pour la première fois au saut du lit, toute cette sensualité me saute aux yeux, comme une évidence. Elle est belle à en mourir. Il faut impérativement que je me ressaisisse, je suis là pour gagner ma croûte, pas pour batifoler. Je me saisis de la masse et taille mes premières pierres pour monter le mur. La sueur commence à poindre sur ma peau. L’énergie et l’envie de bâtir me font oublier un instant le regard mutin de ma cliente. Peine perdue, la voilà qui m’appelle pour prendre le café. Elle a fait diablement vite pour prendre sa douche, s’habiller et se pomponner. Arrivé au seuil de la porte, je comprends mieux comment elle a fait son tour de passe-passe. Elle est encore en petite tenue, au naturel avec sa culotte de soie couleur ivoire, une courte serviette nouée autour du buste, des bracelets aux chevilles pour toute parure. Oups, je ne m’attendais pas à pareil spectacle. — Asseyez-vous, Éric, mettez-vous à l’aise. Elle arrive derrière moi. Une odeur de café se répand dans la pièce. Je sens sa présence dans mon dos. Présence accompagnée d’un parfum de sommeil et de peau tendre. Ses bras passent par-dessus mes épaules et viennent déposer une tasse fumante sur la table basse à hauteur de mes genoux. En même temps, je sens ses seins appuyer délicatement sur ma nuque. Cette simple pression électrise tout mon dos ...
    ... des épaules au bas des reins. Ses cheveux coupés mi-court avec quelques mèches rebelles se mettent aussi de la partie et viennent chatouiller mes joues. Il est temps que je me réveille, car ses bras sont deux ailes d’ange qui, en m’enveloppant, créent une intimité inhabituelle dans nos relations. Je ne suis plus du tout sûr de moi et ne sais pas comment interpréter autant de familiarités. — Euh, merci pour le café. Ce sont les seuls mots qui me viennent à l’esprit. Un peu court comme conversation. La situation s’éternise et un silence troublant s’installe. Madame Bérangère ne se décide toujours pas à se redresser. Bien au contraire, il me semble que le poids de son corps se fait de plus en plus lourd, comme si elle cherchait encore plus de contacts. — Sucre ou sans sucre ? me propose-t-elle dans un murmure.— Euh… Perdu dans mes pensées, je ne sais quoi répondre. — Le café, sucre ou sans sucre ? Faut se réveiller, Éric, me dit-elle.— Euh, pardon. Avec sucre. Elle se déplace avec légèreté et revient me tendre le sucrier avec une cuillère. Au lieu de venir s’asseoir en face de moi, elle reste debout et, le plus naturellement du monde, se rapproche jusqu’à venir toucher mon épaule avec sa hanche. Ce contact, aussi impudique, confirme ma crainte. Me voilà embarqué dans une drôle d’histoire. D’autant qu’en pivotant légèrement, ce n’est plus sa hanche, mais son sexe renflé que je sens appuyé sur mon corps. À ma grande surprise, madame Bérangère continue à papoter comme si de rien ...