1. Réveillon


    Datte: 30/05/2018, Catégories: fh, fplusag, hotel, fête, vengeance, Oral préservati, pénétratio, confession,

    ... pas venir. N’est-ce pas Juliette, lance encore ce farceur d’Armand. Pendant un bon moment, chacun y va de sa remarque. Max et moi on se regarde. Il est comme moi, dubitatif. On a passé l’âge. On va refuser. Il faut juste trouver une bonne excuse. — Vous nous raconterez. Si c’est bien, on ira avec vous, l’année prochaine. Merde, on est coincés. Si on dit non, on va passer pour des « dégonflés ». — Je crois qu’ils organisent des soirées à thème aussi pendant l’année. C’est Armelle qui d’une certaine façon nous met le coup de grâce. On a pris une seule voiture. Nos chambres sont côte à côte, au dernier étage, probablement un grenier réaménagé. Elles sont confortables, sans ostentation, mais avec des poutres apparentes magnifiques. Les chiens assis donnent sur le jardin. La campagne avec tout le confort ! On a décidé d’un commun accord qui porterait quoi. La Batgirl, c’est moi, l’héroïne légèrement plus dénudée, c’est Armelle. Du coup, Batman c’est Max et Superman, c’est Julien. Ils sont rigolos nos hommes avec leurs habits qui les moule, en particulier le… chut, il ne faut pas se moquer. Moi, je me trouvais pas mal lors de mes essayages à la maison. Mais moins fière en descendant les escaliers qui mènent au grand salon. Il me faut quelques minutes et la présence de nombreuses congénères dont la plupart sont comme moi pour comprendre que le ridicule ne tue pas, surtout lorsque personne ne peut vous reconnaître. Finalement avec les cuissardes et la jupe à mi-cuisse, il ne reste ...
    ... pas trop de peau dénudée. Pour Armelle, si le bas est du même genre, le corset met en valeur ses épaules et le haut de sa gorge qu’elle a généreuse. Elle est plus à l’aise que moi. Elle est déjà venue. Elle connaît les lieux, les codes. Heureusement le bar est plus que bien garni. Le champagne, une denrée qui coule à flots et je ne connais rien de mieux, si ce n’est le mojito, plus traître, pour décontracter un peu. Très vite je me retrouve perdue parmi la foule. On doit être au moins deux cents personnes. Petit à petit l’ambiance s’échauffe. L’animateur se charge de nous donner le tournis. Les danses s’enchaînent. Je me sens bien. Par moment je pense croiser mon mari ou nos amis, mais eux comme moi jouons le jeu de l’anonymat et ne nous abordons pas. C’est un peu moi, sauf que dans la chanson, il y a un homme et que moi, il y en a des dizaines. Certains, un peu ridicule, d’autres que le costume met en valeur. C’est comme les femmes. Certaines sont mises en valeur, comme Armelle, d’autres moins. Et moi ? Eh bien, je n’ai pas à rougir si je juge le nombre de « Superman ou de Batman » qui cherchent ma compagnie. Il faut reconnaître que les critères ne sont pas la conversation, car, à part un « vous dansez ? », on ne parle pas beaucoup. D’ailleurs le bruit ne le permettrait pas. Est-ce que c’est l’alcool qui me susurre à l’oreille que peut-être, malgré mes cinquante ans, je peux encore plaire. Ce ne sont pas les plus moches qui m’invitent. Mais minuit approche et je ne suis pas ...
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