1. Réveillon


    Datte: 30/05/2018, Catégories: fh, fplusag, hotel, fête, vengeance, Oral préservati, pénétratio, confession,

    ... saoule au point d’oublier notre accord : nous retrouver sous cette voûte, pour nous souhaiter une bonne année. Les autres sont là aussi. Douze coups. D’abord gros baisers à mon époux chéri, puis bisous à nos amis et enfin à une multitude qui déferle. Une farandole endiablée se déploie, me happe au passage et m’entraîne. Je cherche Max. Je cherche Armelle. Personne. — Je suis là. C’est Julien qui me tient par la main. Je me sens soulagée. — Les autres ?— Disparus. Retournons au point de départ. Ils vont revenir. Personne. Le temps passe. Les serveurs ne cessent de nous proposer des coupes de champagne. Qui, sachant que tout est inclus n’a pas forcé la dose, avec l’idée « d’amortir » sa dépense ? — Là. Je les vois.— Où ? je demande.— Je crois qu’ils sont allés dans la pièce à côté. Suis-moi. Donne-moi la main pour ne pas nous perdre, ce serait trop bête.— Mais ils vont où ?— Je ne sais pas. On avance. Julien est plus grand que moi. Lui peut les voir, pas moi qui n’ai comme horizon que des Comics anonymes. On se retrouve au bas de l’escalier. — Mais où vont-ils ? je demande, pas vraiment inquiète, mais me demandant pourquoi ils ne sont pas revenus.— Je crois qu’ils ont pris l’ascenseur.— Mais pour aller où ? Tu es certain que c’est eux ?— Je crois. Attends, je vais voir. Il part en montant les marches quatre à quatre. Quelques minutes plus tard, il revient. — Oui, je suis arrivé trop tard, mais je suis persuadé, d’autant que je les ai vus dans le couloir et entrer dans une ...
    ... chambre.— Une chambre ? Laquelle ?— Moi, je n’ai pas la carte de la mienne. C’est Armelle qui l’a. Et toi ?— C’est moi qui ai la nôtre.— Alors ils ne peuvent être que dans ma chambre. Un silence. Et puis Julien dit : — Attendons-les. On verra bien.— Les attendre ? Mais… Je commence à me poser des questions. — Tu as raison. Je vais appeler Armelle. Il sort un mobile, appelle, mais… — Elle est sur messagerie. Je décide : — Allons voir… Nous arrivons devant la porte de leur chambre. — Qu’est-ce que je fais ?— Mais frappe, que veux-tu faire. Il s’immobilise, semble tendre l’oreille. Se penche contre la porte. — Mais…— Chut ! Je m’immobilise. Il colle son oreille. Je me penche, mais je n’entends que la musique qui vient d’en bas. Il se relève. — Tu as entendu ?— Non et toi ?— Oui. Ils sont là… Au moins Armelle est là. J’ai reconnu sa voix. Elle disait en riant un truc du genre : difficile à enlever.— Qu’est-ce que ça veut dire ? Ma question est juste un prétexte. Je sais de quoi elle parle. Julien a dit la même chose de sa combinaison pendant l’essayage. Je ne réfléchis pas longtemps. Déjà Max dit : — Ne restons pas là. Si quelqu’un passait. Tu m’as bien dit que tu avais la clé ? Entrons. Aussitôt dans ma chambre il se précipite vers la cloison de séparation en enlevant son masque et se colle l’oreille contre. Il me fait un signe de la main, du genre « viens ». Je m’approche après avoir enlevé la cagoule. Un grand bol d’air. Je colle moi aussi mon oreille contre la cloison de plâtre, ...
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