Aparté
Datte: 30/05/2018,
Catégories:
hh,
hplusag,
campagne,
Voyeur / Exhib / Nudisme
Oral
hdanus,
... profondément enfoncé dans son petit cul, il m’amena à une délicieuse jouissance. Je n’eus pas à toucher sa queue – toujours ce refus – pour qu’il parte à son tour. Le sperme baveux tapissant ses parois anales suffit à le faire gicler sur mes pectoraux. Le sport, ça ouvre l’appétit. Pas question de faire à bouffer, pas question de s’habiller pour aller au resto. Après une bonne douche-câlin prise en commun, j’appelai le traiteur du village qui malgré l’heure accepta de nous concocter un petit encas que je fis accompagner de deux bouteilles de champagne. Le repas fut euphorique. Quand nous nous couchâmes, pas complètement ivres mais dans un état avancé, nous fîmes une dernière fois l’amour. Ce ne fut pas Waterloo mais ce ne fut pas Arcole ! La fatigue, la répétition, l’alcool donnèrent à cette dernière manche une tonalité plus sentimentale que sexuelle. À peine avais-je éjaculé que déjà je dormais. La gerbe ! Cette saloperie de café me donne la gerbe. Faut que je mange quelque chose. J’ai dormi comme un loir. Réveil nauséeux à cinq heures du mat. Bonjour la gueule de bois. La folle journée d’hier. Remember. Retour au restoroute. Envie de rien. Faut que je me mette quelque chose dans l’estom. L’aurore était loin d’être boréale ! Grisaille matinale. Moral en chute libre. Bite en berne, pas d’érection matinale. Panique à bord. Jean-Charles, lui, dormait comme un bébé. Prendre deux croissants, un Coke. Payer. Regagner ma table. L’énormité de la situation m’apparut soudain. Dans ...
... quel « micmac », je m’étais embringué ? À tête reposée, ses déclarations d’amour ne m’éclataient plus du tout. Il allait envahir ma vie, bousculer mes habitudes. Et pour combien de temps ? Evidemment, on a piqué ma place. En trouver une autre. En plein soleil, tant pis ça fera l’affaire. À cette heure, il n’est pas encore très agressif. Je pouvais pas rester là… J’allai dans ma chambre, m’habillai silencieusement. Un dernier regard. Qu’il était beau, ainsi endormi, le corps abandonné, alangui. Une dernière hésitation. Envie d’approcher, de le prendre dans mes bras. C’était complètement débile. Croissants aussi dégueulasses que le café. Je mâche, je mâche mais ça a du mal à descendre. Lâchement, je poussai mon Alfa jusqu’à la pente sans démarrer le moteur. Pas le réveiller, j’aurais été incapable de l’affronter. Et d’un. Une bonne rasade de Coke pour le faire passer. Attaquer le second. J’effectuai les trente kilomètres qui séparaient le village de l’autoroute dans un brouillard total (au propre comme au figuré). Fini le deuxième croissant, fini le Coke. Toujours aussi nauséeux. Sans doute j’étais amoureux ; justement il fallait que je fuie. De la lâcheté, et alors ? J’allais pas à… Le vibreur de mon portable me tire de mes amères réflexions. Qui peut m’appeler ? Pas mon boss, c’est vraiment pas le moment. — Sébastien ? Je reconnais immédiatement sa voix. Comment a-t-il eu mon numéro ? J’ai une hésitation. Raccrocher ! Non, ma lâcheté a des limites. — Oui, c’est moi.— Quand je me ...