1. Aparté


    Datte: 30/05/2018, Catégories: hh, hplusag, campagne, Voyeur / Exhib / Nudisme Oral hdanus,

    ... amoureux et d’une jeunesse qui atteint à peine les vingt ans. Je ne pensais pas que je succomberais de nouveau à cette maladie. En fait, je n’y pensais pas, cela ne me concernait pas ! Point barre ! — Un grand café, s’il vous plaît. Payer calmement, prendre le gobelet sans trembler, se diriger vers la sortie. Y’a toujours pas d’quoi faire une révolution, bien évidemment. Sauf que cette jeunesse s’appelle Jean-Charles et que c’est le fils de mon boss. Ça fait beaucoup pour un seul homme : tomber amoureux, découvrir que t’es homo (je n’étais pas homophobe pour un sou mais c’est comme pour l’amour, je ne me sentais pas concerné). Quoique… pouvait-on parler d’homosexualité ? Et le must : « choisir » pour partenaire la progéniture de son patron. Avec mon pot habituel, j’suis sûr qu’un pékin va s’être installé sur le banc que j’ai repéré. Continuer de marcher calmement ! Je croyais être tranquille, seul dans ce chalet. Ce fut ainsi les trois premiers jours jusqu’à ce que mon grand chef m’appelle pour me signifier avec toutes les formes souhaitables (j’espère que ça ne vous dérangera pas, il est très discret, si cela vous ennuie, n’hésitez pas…) que j’allais être encombré de la présence de son fils le restant de mon séjour. Ce jeune homme de bonne famille devait récupérer d’une dure année passée à étudier aux States (bien prononcer stéts avec l’accentuation sur le é et le s final). Ouf ! Personne ! Poser la tasse sans la renverser ; s’asseoir. J’étais enchanté, carrément. Je ...
    ... n’ai pas d’enfants et, étant un autodidacte bon teint, j’éprouvais plus que de la méfiance envers ces jeunes gens issus de la bourgeoisie, bien propres sur eux et imbus de leur gène. Beurk ! Dégueulasse et froid ! J’aurais dû sortir de l’autoroute et aller dans un vrai café où j’aurais bu un vrai café. Tant pis pour moi. Ce goût amer que j’ai dans la bouche ne vient pas seulement du café. Fermer les yeux, se laisser aller un instant, oublier, se remémorer, revivre… 48 heures plus tôt : Une banale 206 blanche se gara à côté de mon Alfa. Une silhouette s’extirpa souplement de l’habitacle. Accoudé à ma fenêtre, j’observais le jeune homme sortir du coffre deux grands sacs de sport. Il leva la tête et m’aperçut. Il s’adressa à moi avec un sourire gêné : — Bonjour ! Jean-Charles D…— Sébastien Larampe.— Je… Je suis vraiment désolé de vous imposer ma présence mais je n’avais guère le choix : c’était ici ou me retrouver dans un de ces lieux branchés que je déteste. Ne craignez rien, je ne vous embêterai pas beaucoup. J’ai réellement besoin de solitude et de repos. Ça commençait mal pour moi, j’allais devoir réviser mes théories. Jusqu’à là, j’avais tout faux : j’avais pensé qu’il arriverait dans une voiture de sport tape à l’œil, se comportant en propriétaire des lieux et me traitant comme l’employé de Papa. J’imaginais déjà le défilé de la jeunesse dorée des environs et d’ailleurs. Or j’avais devant moi un jeune homme plutôt emprunté vêtu d’un survêtement et d’un sweat-shirt informe ...
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