1. Ma voisine antillaise


    Datte: 30/05/2018, Catégories: fh, fagée, couleurs, gros(ses), grosseins, Oral

    Cela fait maintenant près de 4 ans que j’habite ce petit appartement au dernier étage d’un immeuble bourgeois situé non loin du centre d’une grande ville de province. Je suis étudiant en dernière année de lettres modernes. Depuis 2 mois, je passe le plus clair de mon temps chez moi à préparer l’ultime examen de fin d’année. Nous sommes au mois de mai et les journées se font de plus en plus belles. J’en profite pour travailler le plus souvent possible les fenêtres ouvertes. Depuis mon salon, là où je travaille, la vue n’est pas imprenable. Elle donne directement, à quelques mètres de là, sur un appartement situé dans l’immeuble d’en face. Mon pas de porte fait face à un 3 pièces occupé par un femme seule d’environ une soixantaine d’années. Je n’ai jamais eu de véritables contacts avec mon voisinage. Jamais jusqu’à il y a peu. En effet l’ascenseur qui desservait l’immeuble était tombé en panne depuis plus de 2 semaines. Cela m’a permis de faire plus ample connaissance avec Anita ma voisine de palier. Cette femme d’environ 60 ans était venue chez moi me demander de l’aide afin de remonter tous ces cabas, la panne de l’ascenseur ne lui permettant pas d’y parvenir seule. Anita est d’origine antillaise. De taille moyenne, elle est toujours vêtue de longues robes et de hauts amples, permettant ainsi de masquer les rondeurs dues à son âge. Ces cheveux couleur charbon sont toujours parfaitement coiffés et attachés invariablement en chignon. Les traits de son visage sont encore fins. ...
    ... Ses grands yeux noirs laissent imaginer une femme autoritaire et sévère. Ils contrastent étonnement avec son large et beau sourire. Peu causante au départ, Anita a, au fil des jours, pris de l’assurance et s’est dévoilée. J’ai ainsi appris qu’elle était divorcée depuis bientôt 10 ans et qu’elle n’avait jamais cherché véritablement à refaire sa vie. Ses trois enfants étaient grands, ils vivaient pour deux d’entre eux à l’étranger, le benjamin vivant lui à plus de 500 kilomètres de sa mère. Elle les voyait une ou deux fois par an, sans plus. Elle avait bien quelques amies sur le coin mais rien d’exceptionnel. Elle passait la plus grande partie de son temps chez elle en compagnie de ses deux chats. Nos rencontres sont devenues au fil du temps plus régulières. Elle prenait désormais le temps de bavarder un peu, alors qu’avant rien ou presque. Son accent antillais et son franc parler lui conférait une certaine bonhomie. Elle m’a même invité un jour à venir lui tenir compagnie. Son appartement, qui semblait de petite taille vu de l’extérieur, ressemblait en fait étrangement au mien. C’était l’un de ces appartements avec des plafonds très hauts, très joliment décorés. L’influence antillaise était présente dans chaque pièce. À un petit vestibule d’entrée succédait un très grand salon au milieu duquel trônait une grande table en bois exotique foncé juchée sur de somptueux tapis d’orient. Le sol était entièrement recouvert de parquet en bois de la même teinte que la table. La décoration ...
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