Les outrances d'un prêtre
Datte: 03/06/2018,
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... rouge tamisée, fumée, musique lugubre, etc. Prêtre, à lui-même : Ce serait fantastique ! Jamais je n’ai osé Dans mes plus noirs fantasmes une telle folie. Mais cela risque fort demain d’indisposer D’afficher sur la croix une femme jolie. Je l’imagine nue et transpercée de clous ; Je la contemplerais mourir dans la souffrance. Dieu lui-même serait de mon pouvoir jaloux : Elle aurait librement décidé cette outrance. Lorsque se dresserait, comme un défi au Ciel, Le mât de l’infamie où la femme est clouée Par ma volonté seule, un lien sacrificiel La lierait avec moi, l’agnelle dévouée ! Elle se laisserait punaiser sur le bois ! Ravissante ainsi qu’un papillon, capturée Au filet très pervers de mon discours qu’elle boit Comme un poison de mots qu’elle écoute, apeurée. Tuer ! Donner la mort, d’un acte décidé Tout en se cachant sous le religieux prétexte, Se livrer au plaisir violent de trucider : Ce serait excitant ! Surtout dans ce contexte ! Hélas, je ne peux pas ! Tout serait découvert. Il serait compliqué de cacher le cadavre Après avoir joui de ce désir pervers, Cependant interdit, d’une loi qui me navre. Les Croisés de jadis, et puis l’Inquisition Jouaient légalement : ils eurent de la chance, Se voyant affecter la macabre mission De donner libre cours à l’extrême violence. Ils avaient, non le droit : l’explicite devoir De tourmenter des femmes au bon dogme rebelles. Les hommes de l’Église, enivrés de pouvoir, Pouvaient se fasciner du supplice des belles ! Ils étaient ...
... protégés au fond de leur donjon Afin de se livrer à leurs pulsions macabres, Et quand ils capturaient un beau cœur sauvageon Ils le convertissaient : nul besoin de palabres ! Ils donnaient carte blanche à leur éros profond Afin de débusquer les belles hérétiques Qu’ils pouvaient enchaîner, dénudées, au plafond Pour mieux leur infliger des choses sympathiques ! Ils avaient su briser Cathares et Templiers, En tuant à l’envi au fil de leur épée. Celles qui résistaient, ne voulaient pas plier De leurs cris de douleur chantait la mélopée. Des femmes étaient liées et soumises à l’horreur De la question pendant des heures et des heures. Quand elles n’abjuraient pas, demeuraient dans l’erreur, C’était sur le bûcher où l’on voyait qu’elles meurent. Celles qui dérangeaient risquaient l’arrestation. Leur crime : pratiquer de la sorcellerie. Des aveux extorqués faisaient récitation, Racontant en détail toutes leurs diableries. J’aurais bien aimé vivre un millénaire avant : On m’aurait confié une cagoule rouge Afin d’être bourreau : un métier dans le vent, Torturant tout ce qui porte seins et qui bouge. Car les hommes craignaient les femmes, en avaient peur Pour ce que recelaient d’indicible mystère Leurs compagnes d’alors : ils se firent tueurs Pour garder leur pouvoir, les forcer à se taire. Mais les temps ont changé, et il n’est plus permis D’extorquer des aveux en suppliciant des femmes, Ni de soumettre au pal les captifs ennemis Ou commettre le viol sans encourir le blâme. Que notre temps ...