Les outrances d'un prêtre
Datte: 03/06/2018,
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... d’obtenir d’elle Un assouvissement de mon désir obscur Faisant de moi un prêtre à mon vœu infidèle. C’est sûr ! Elle dira ce que nous avons a fait, Ne pouvant bien longtemps conserver le silence. Elle révélera mes lubriques méfaits : J’entends déjà des bruits toute la virulence. Dès demain la rumeur envahira partout Dans les conversations des gens de la paroisse. Cette réputation qui était mon atout Sera brisée : je sens que me gagne une angoisse. Jamais je ne pourrai affronter les regards Des gens qui jugeront toutes ma turpitude. Même s’ils resteront pleins de mielleux égards, Je ne supporterai pas leur sollicitude. Lors, traîné dans la boue, la honte et le mépris, Chacun chuchotera d’un médisant murmure : Quel est cet hypocrite au mensonge surpris Qui promeut la vertu mais vit dans la souillure ? Il faudrait qu’à genoux je demande pardon À cette femme que j’ai salie de luxure. Jamais elle ne voudra consentir à ce don : De sa vengeance alors j’essuierai la morsure. C’est trop pénible : je ne puis tant m’avilir. Je préfère mourir sans la vieillesse attendre. Saisissons cette corde et nouons sans faiblir Un nœud serré. Glissons enfin dans la nuit tendre. La corde du clocher fera ma pendaison. Les gens me jugeront d’une façon sévère, Surtout le sacristain voyant ma bandaison En découvrant mon corps. Là finit mon calvaire. Il est temps de jeter ce masque grimaçant : Ma vie n’aura été qu’absurde comédie. Je n’ai jamais été le bon prêtre innocent ; Ma vocation n’est que risible ...
... parodie. Ô toi, chouette harfang, entends mon désespoir Dans cette nuit où Dieu a repris l’espérance, Toi qui fus de mon âme agitée le miroir. C’est heure de tirer enfin ma révérence. Allons, il n’est plus temps à présent de sursoir Au destin maléfique où triomphe le vice. Adieu ciboire, adieu goupillon, ostensoir : Il faut boire à présent le très amer calice. Suis-je un prêtre éromane, un pervers obsédé Par le corps d’une femme, un cinglé de la fesse, Ou un servant de Dieu dont l’esprit a cédé Dans la nuit, trahissant son ancienne promesse ? Le vœu de chasteté n’a vaincu mes pulsions, Voire même les a beaucoup exacerbées. Voici que dans la nuit, mue par une impulsion, Une digue est rompue, trop longtemps inhibée. Il n’est pas d’innocence, et le péché est roi. Saint Paul avec raison se méfiait des femmes. Me restent cette odeur et tant de désarroi : J’ai vu dans un regard l’image de mon âme ! Je m’en vais mourir nu pour qu’on sache demain Que j’ai tout bafoué, tout souillé de luxure, Afin de prévenir que le penchant humain Entraîne vers le stupre et l’y laisse en pâture. Une dernière fois humer le vêtement Porté par une fille. Ô senteur délicieuse ! C’est mon verre de rhum. J’ai un picotement Dans mon sexe avant que la mort soit victorieuse. Que cette nudité, marque de pauvreté, Témoigne en vérité de l’insigne misère Où se trouve mon cœur et la grande âpreté De se voir dévêtu sous une vraie lumière. Pour toute sépulture, il n’y aura que crachats Pour accueillir celui d’où le ...