1. Les outrances d'un prêtre


    Datte: 03/06/2018, Catégories: f, h, fh, ff, fbi, hplusag, uniforme, bizarre, amour, fsoumise, hsoumis, fdomine, hdomine, Voyeur / Exhib / Nudisme pied, Masturbation entreseins, Oral pénétratio, fsodo, hsodo, lavement, attache, BDSM / Fétichisme bougie, fouetfesse, init, théatre, humour,

    ... scandale arrive. Il ne peut y avoir ni pardon ni rachat. Maintenant des vivants il faut qu’on me proscrive. Il se pend. Scène 6 Le prêtre, la jeune femme. La femme entre et coupe immédiatement la corde. Elle J’arrive juste à temps, et il n’est pas trop tard Pour couper cette corde, empêcher la folie De te prendre la vie, mon bon père fouettard, Car la peine de mort, sais-tu, est abolie. Tu as failli aller dormir sous les cyprès Pour toujours bien que j’aie fait usage d’une arme : Ma petite culotte « oubliée » tout exprès Pour te faire apprécier encore un peu mes charmes. Je suis restée tout près, mue par une intuition Me soufflant qu’il fallait que j’évite le pire. Je ne me résous pas à ta disparition. Tu es toujours vivant : soulagée, je soupire. Prêtre Certes j’ai survécu, mais dans la confusion : Je ne sais plus que dire à toi que j’ai conduite Aux pires subversions. Suivant mon impulsion, Perversions et débauche ont ma noirceur traduites. Elle Tu évoquais le Diable au moment du plaisir Lorsque sur ton autel je m’adonnais aux joies De la masturbation. Tel était ton désir : Voir sous la volupté mon corps nu qui ondoie. Mais non, tu t’es trompé : c’est le feu de l’Esprit Qui embrasait ton cœur pour le corps d’une femme. Il t’a parlé toujours mais tu n’as rien compris, Et tu l’as refoulé comme un désir infâme. Prêtre Je n’ose demander, même à genoux, pardon Pour tout ce que j’ai fait pour pervertir ton âme. La mienne est corrompue, et je t’en fais le don. Si tu la veux, ...
    ... prends-la ou détruis-la de flammes. Pourtant, c’est impossible : il faut bien que le mal Retombe ainsi sur moi et qu’enfin tu te venges. J’accepte ta vengeance. Allons, c’est bien normal : Ce n’est impunément qu’on subvertit les anges. Pourquoi as-tu tranché ce garrot qui, fatal, M’aurait exécuté afin que la justice Soit achevée et que le serrement létal Abatte un débauché tout imprégné du vice ? Cette mort est trop douce, et tu veux torturer Celui qui a commis trop d’horribles violences Pour avoir un trépas sans les affres endurer ? Soit ! Je me livre à toi et mourrai en silence. Elle Je vois : la perspective – ou l’envie ? – que mes doigts S’occupent de ton corps d’une façon extrême Exacerbe très fort ton désir et tu dois Admettre franchement que c’est ce que tu aimes. Pourquoi pas ? Je veux bien, quand nous serons ensemble, M’adonner avec toi aux excitants délices De la domination qui te plaît, il me semble. Je saurai t’appliquer de palpitants supplices. Car nous vivrons ensemble, et mon appartement Accueillera nos joies. Je veux que tu défroques. Ta soutane est l’obscur et triste vêtement Que tu devras quitter : elle me semble en loques. Elle est l’image de l’ancienne vocation Qui t’a conduit ici aux folies sexuelles. Celles que j’ai subies – ta « sanctification » – Nous les poursuivrons de tendresses mutuelles. Vois-tu, j’aime les hommes : c’est toute ma passion. Mon corps t’accueillera : je suis creuse et profonde. Nous la vivrons à deux, l’aimable occupation De nous faire ...
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