1. De Julien à Julie (11)


    Datte: 21/07/2017, Catégories: Transexuels

    ... déçu d’être indisponible en ce moment. Katia est heureuse de me voir et m’attire à l’écart pour bavarder quelques minutes. Avant de devoir retourner à son bureau pour répondre au téléphone, elle a le temps de me faire un résumé de sa nouvelle vie. Coté travail, elle s’en sort très bien et sera probablement engagée. Son hébergement chez son patron se passe à merveille. Leur trio fonctionne très bien. Au bureau, le docteur et elle, profitent de s’amuser quand ils ont un moment. Tantôt elle le sodomise, tantôt c’est lui… Même sa femme ne le reconnaît plus, tellement il a pris de l’assurance pour s’occuper de son épouse, Virginie. Lui, le soumis par excellence, commence à inverser les rôles et devient actif, même si de temps en temps, il aime se faire flageller. Je comprends que je la dérange dans son travail, bien qu’elle reste affable. Elle me propose même de passer chez eux ce soir, si je le veux. Tout le monde en serait ravi, assure-t-elle. Etant déjà prise pour la soirée, je décline l’invitation. On se propose de se contacter par téléphone au plus tôt. En repartant, je ressens un peu d’amertume. Katia est rayonnante et semble vivre un réel bonheur en étant hébergée chez le docteur et sa femme. C’est probablement la jalousie, ou bien la solitude, qui me chagrine. Mon Patrick est si loin et je suis en manque de sexe ! De retour à la maison, je n’ai pas le courage de me plonger dans mes révisions. Après avoir fait un peu de ménage, je ressort faire quelques emplettes et ...
    ... craque pour un joli assortiment de lingerie. Le besoin d’avoir à changer mon soutien-gorge, devenu trop petit, est un prétexte pour me faire un petit plaisir ! Le soir, en retard, je retrouve Carole au restaurant. Elle se lève et ses yeux pétillent de bonheur de me voir. — Je pensais que tu ne viendrais pas ! — Désolée Carole, le taxi était coincé dans un embouteillage, j’ai continué à pied … — Je suis contente que tu sois là ! Nous bavardons beaucoup et, durant le dîner, nous parlons de moins en moins, nos mains tout comme nos yeux, sont liés. Ça n’échappe pas à grand monde dans la salle et nous faisons l’objet de commentaires, en sourdine, qui finissent par m’agacer et me mettre mal à l’aise. D’un commun accord, nous décidons de quitter le lieu au plus vite. Une fois sorties, nous pouffons de rire en relatant la crispation du serveur ou les deux vieux qui nous reluquaient. Carole me propose d’aller boire un verre dans un bar proche, mais je rétorque : — Tu ne préfèrerais pas me raccompagner chez moi ? Nous serions seules et plus à l’aise pour bavarder ! — Mais bien sûr ! Ma voiture est par là ! Elle est demanderesse de la suite, elle souhaite également de l’intimité, c’est évident, tant elle a dit ces derniers mots avec enthousiasme. Dans l’ascenseur, elle reste crispée et je lui effleure la joue du dos de la main pour la détendre. La porte de l’appartement refermée, je m’empare d’elle en l’enlaçant et cherche sa bouche. Immédiatement, elle se rend complice de ce baiser forcé, ...