La vérité de Mathilde
Datte: 07/06/2018,
Catégories:
ff,
intermast,
Oral
... sur le clitoris comme on sonne à une porte, le massa, tira très légèrement dessus sans quitter son amie des yeux. Elle avait envie d’aller plus loin maintenant, ses lèvres, son ventre, son vagin lui commandaient d’aller plus loin. Mais elle avait aussi envie que le spectacle de ce sexe offert soit infini, elle éprouvait dans ce retardement du plaisir une très exceptionnelle promesse d’amour et de jouissance. Comme un ballon de baudruche qu’on gonfle et gonfle et gonfle sans pouvoir s’arrêter malgré la menace d’éclatement mais on est grisé par le souffle, la taille, la menace, l’érotique de la peur. Il fallut s’abandonner. Nassera céda au ravissement dès que ses lèvres touchèrent le sexe de Mathilde, ce fut une déferlante. Elle se mit à la butiner, un vrai petit chat, à part que sa langue à elle sur les organes génitaux de Mathilde était moins râpeuse que la langue d’un félin. Mais tellement plus adroite, amoureuse, curieuse, attentive au plaisir de sa partenaire. Elle emmena Mathilde plusieurs fois à l’orgasme. Elle arrêta parce qu’elle avait des crampes à la langue. Mais c’était à contre-cœur. Elle n’était pas rassasiée. Dès qu’elle put, c’est-à-dire au petit matin, elle retourna vers l’intimité de Mathilde, elles y allèrent même ensemble et terminèrent ainsi par un 69 interminable cette merveilleuse nuit d’amour. Que vont-elles devenir ? Elles en sont au tout début de ...
... leur histoire, elles sont passionnées, ne se quittent plus. Mathilde a l’impression d’avoir rencontré la femme de sa vie. Nassera ne peut pas encore se dire les choses comme ça. Mais elle ne met plus de frein à l’expression de ses désirs. Voilà le récit authentique que m’a fait Mathilde quand nous nous sommes revues (on s’est vu deux trois fois depuis). Comme je l’ai dit elle a lu le texte précédent et bien entendu avant de l’envoyer je lui ai fait lire celui-ci. J’aurais peut être dû écrire ce récit immédiatement au lieu de vous imposer, chers lecteurs et lectrices, cette incomplète et fictive histoire d’Alice et Naïma. Mais je pensais qu’en l’écrivant à ma manière je prendrais du recul par rapport à cette nouvelle confession de mon ancienne amoureuse. La preuve que non. Et vous aurez compris qu’un désir immense d’elle m’habite encore. Quand j’écris le personnage de Nassera j’ai l’impression d’y être, je suis l’amante de mon ancienne femme. Je peux voir à nouveau son sexe, l’aimer et je crois que je décris le sexe de Nassera comme celui de Mathilde. C’est le même. J’ai envie d’être la bouche de l’une ou l’autre. Je rêve de ces offrandes. J’implore le Très-Haut. Mathilde, qui ne recouchera jamais avec moi, me laisse écrire ces textes et les alimente à dessein. C’est sa façon à elle de m’aimer encore, de ne pas m’interdire de continuer à l’aimer toujours. Pour l’amour de Dieu.