Suis-je candauliste ?
Datte: 08/06/2018,
Catégories:
fhh,
fhhh,
cocus,
hotel,
caférestau,
boitenuit,
danser,
voiture,
fsoumise,
jalousie,
noculotte,
pénétratio,
double,
Partouze / Groupe
fsodo,
... m’amènent insensiblement sous les fenêtres de notre chambre à coucher. Les volets sont descendus, je ne peux rien voir mais l’écho de l’aubade est parfaitement perceptible. Les variations de timbre, de rythme, sont autant d’indices qui stimulent mon imagination. La reconstitution n’est pas difficile, pas même volontaire, machinale, automatique, je vois mon épouse sur notre lit, emboîtée sur le Noir, ramonée par l’autre. J’essaie de chasser cette image destructrice de mon esprit mais en vain, ma gorge se serre, ma queue me fait mal. La pulsion, une envie irrépressible, je baisse le futal et prends mon membre en main. La fraîcheur me dispense un soulagement immédiat. J’entreprends de me branler, pas longtemps, je crache assez vite ou plutôt je me vide, car c’est du genre pétard mouillé sans orgasme. La fatigue sans doute. Vous dire ce qui m’alerte, l’instinct je pense, toujours est-il que je lève les yeux, mon voisin est à l’étage, accoudé à son balcon, en train de m’observer. Pas loin de cinq heures du mat, la lune brille au travers d’une éclaircie, l’homme est hilare, il me fait un signe de la main avant de disparaître. La honte ! C’est mon jour aujourd’hui, je les collectionne. ooo000ooo Dans la chambre les autres en ont fini. Damien a roulé sur le côté, il semble dormir. Annie est encore affalée sur le Noir, ils sont tous deux immobiles. En deuxième instance, je m’aperçois qu’elle bouge imperceptiblement. Je réalise qu’elle lui mordille l’oreille. Ce n’est pas de nature à ...
... dissiper ma mauvaise humeur. Je m’en reviens au salon et m’allonge dans le canapé. Je crois avoir dormi, au moins sommeillé. Des cris me réveillent. Ils ont remis ça, je le sais. Maso, comme à mon habitude, je me déplace jusqu’à la chambre, elle est à genoux sur le lit en position de levrette, lui est debout au bord du lit, il la pilonne à grande bourrade, comme je l’ai vu faire tantôt près du parc. En dépit du raffut, Damien paraît dormir, en tous les cas il est toujours immobile. Immobile n’est pas le bon mot, plutôt cadavérique, ce qui n’empêche pas ce corps apparemment sans vie de soubresauter au même rythme que le lit, sous l’impulsion des bourrades du Noir. Je m’en reviens vers mon canapé, récupérant au passage des boulesQuies, que je me fourre sur le champ dans les conduits auditifs. Désolé pour le lecteur, j’en ai marre. Marre de tout et je tombe de sommeil. Bonne nuit. ooo000ooo C’est ma femme qui me réveille. Elle m’écrase de tout son poids, au demeurant supportable. Elle est encore nue et exhale des remugles de luxure assez désagréables. Je garde les yeux clos et ne dis rien, elle m’embrasse partout sur le visage. — Arrête de faire semblant, je sais que tu es réveillé.— Tu t’es bien amusée ?— Formidable et toi ?— Formidable. Après un moment de silence. — J’espère que les deux autres pingouins vont bientôt libérer le lit, j’ai besoin des draps, je veux faire une lessive. Et pis, faut que je fasse la chambre.— Ça presse tant que ça ?— Oui, après faut que j’aille faire ...