Plus nue que nue
Datte: 08/06/2018,
Catégories:
fh,
couple,
fépilée,
volupté,
Voyeur / Exhib / Nudisme
Oral
pénétratio,
init,
ecriv_f,
Petite fille curieuse, je me délectais des peintures et statues de nus dans les livres d’art de la bibliothèque familiale. Ces corps d’hommes souvent magnifiques mis en valeur par le marbre, ces images de femmes pulpeuses alanguies sur des divans de satin me troublaient bien plus que la confrontation à la nudité sur mes plages girondines. Je cherchais, et trouvais, des réponses à mes questions d’enfant. La vue de ces corps était une porte d’entrée sur le monde mystérieux des adultes, leurs plaisirs, leurs tourments. J’apprivoisais doucement l’idée de ce que je deviendrais, plus tard. Adolescente avide de vivre, impatiente et toujours curieuse, j’observais l’évolution de ma sœur aînée, comme la préfiguration de ce que je pouvais devenir un jour, et ses évolutions physiques, en particulier, retenaient toute mon attention. À la voir, je savais qu’il y avait toutes les chances que je devienne un jour moi aussi grande et mince et l’apparition de ses seins, l’achat de son premier soutien-gorge, m’avaient confortée dans ce que je pressentais : « Oui, être une femme, c’est une aventure excitante ». Bon, une silhouette longiligne, de jolis seins, la taille fine, c’est parfait. Vivement que cela m’arrive. Mais le sexe ? Le sexe des adultes, c’est comment ? Je trouvai la réponse un après-midi où, avec ma plus jeune sœur, nous discutions des transformations qui nous attendaient, vautrées sur nos lits. Ma sœur aînée prenait une douche et, à défaut d’entrer « par mégarde » dans la salle ...
... de bains, je pouvais bien regarder par le trou de la serrure. Ce que je fis. Et je revins, accablée, auprès de la benjamine. — Alors, c’est comment ? me demanda-t-elle.— C’est terrible, on va avoir des poils partout ! La brutalité de la révélation m’avait rendue quelque peu excessive. Mon aînée n’était pas couverte de poils comme une femelle yéti, seule une petite touffe cachait son sexe, mais ma remarque traduit bien le choc subi ce jour-là. Des poils, des poils sur ma jolie peau douce d’adolescente, quelle horreur ! Et surtout, pourquoi ? Pourquoi cette vieille réminiscence du temps de la caverne ? Pourquoi là ? Mon désir de devenir adulte en prit ce jour-là un sérieux coup… Le choc suivant ne fut pas moindre. Deux années plus tard, en vacances à Saint-Jean de Luz, où je passais mes journées sur la plage, dans l’eau, à jouer au volley-ball avec des copains, à flirter devant les flippers, je me réveillai un matin les cuisses tâchées de sang. Oui, bien sûr, je savais bien que cela allait arriver, mais plus tard, pas ici, pas maintenant. Quand je serai prête, quand je le déciderai… L’épreuve, c’était surtout de ne pas pouvoir me baigner, de me sentir gênée pour mes ébats sportifs sur la plage… Qu’allais-je dire à mes copains qui m’attendaient pour la baignade du matin ? Terriblement angoissée par ce problème qui me dépassait, je décidai que seule la maladie pouvait me fournir un prétexte crédible. Oui, bien sûr, mais comment tomber malade, là, instantanément ? Un accident, la ...