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Mon Ami (01)
Datte: 11/06/2018, Catégories: hh, copains, volupté, Masturbation intermast, Oral
... douceur. Je ne pus m’empêcher de penser bêtement qu’il devait être très performant au lit. Il m’était souvent arrivé de l’imaginer baiser avec sa femme. Je repris mes esprits, notre voiture freinant devant un camion qui roulait à tort sur la file de gauche. On s’arrêta prendre de l’essence puis en profita pour boire un café et aller aux toilettes. Paul qui me suivait se plaça devant l’urinoir à côté du mien. Il jeta un œil furtif sur mon pénis et je fis de même sur le sien machinalement. Son sexe m’apparut plus épais que le mien. Je le persuadais de me laisser conduire le sentant visiblement fatigué. Nous continuions la route en discutant et écoutant les concertos pour piano de Serguei Rachmaninov. On se sentait bien. Paul s’assoupissait. Je le contemplais endormi et ressentais un bonheur paisible. Avoir un ami comme Paul représentait un constant ravissement pour moi. Il était l’Ami avec un grand « A », celui qu’on accepte tel qu’il est. La route devenait de plus en plus sinueuse et enneigée, on dut même s’arrêter pour mettre les chaînes avant de poursuivre notre chemin. Paul en profita pour reprendre le volant, mon expérience de conduite sur neige étant très réduite. Les flocons commençaient à tomber en masse et nous étions pressés d’arriver à destination. Enfin au chalet nous nous installions rapidement avant la nuit. Paul affectionnait son petit chalet tout en bois qui était effectivement complètement perdu et loin de tout. C’était son refuge, son endroit. Cela faisait ...
... longtemps qu’il m’en parlait et voulait m’y emmener mais n’avions jamais trouvé l’occasion. Il fit un bon feu de cheminée pour réchauffer la pièce unique dotée d’une mezzanine avec un lit puis se dépêcha de remplir de neige à l’aide d’une pelle et un seau une grande baignoire en zinc installée à côté de la cheminée, ainsi qu’une grande bassine pour la cuisine, avant que le soleil ne cache ses derniers rayons. Il alluma une lampe à huile et des bougies. Nous étions désormais hors du temps. J’écoutais le silence peu habitué à un tel calme. Grillade de saucisses au feu de cheminée, tomates, camembert et une bonne bouteille de bordeaux composaient notre festin d’hommes solitaires. Après un silence et un air embarrassé, Paul lâcha tout à coup qu’il allait divorcer. Sa phrase tomba comme un couperet. Atterré, je renonçais et stoppais tout geste et le laissais s’exprimer ne pouvant prononcer un seul mot. Il me racontait les yeux pleins de larmes avec hésitation que sa femme le trompait depuis plusieurs années et qu’il s’en était aperçu six mois auparavant. Il me parla pendant plusieurs heures de ses relations tumultueuses et conflictuelles avec sa femme, de cette humiliation, cette trahison, ses doutes, son désarroi, remettant même en cause ses performances sexuelles. Il avait bien essayé de m’en parler, mais se sentait tellement honteux et humilié qu’il y avait renoncé. Lui, cocu ! Jamais il n’aurait même pu l’imaginer de sa femme, tellement persuadé qu’il satisfaisait pleinement ...