Mon Ami (01)
Datte: 11/06/2018,
Catégories:
hh,
copains,
volupté,
Masturbation
intermast,
Oral
... sexuellement son épouse. Paul refusait l’échec. Il encaissait la claque de sa vie. C’est la première fois que je voyais mon ami pleurer. Paul ne pleurait jamais. Il ne faiblissait pas. Jamais. Mais là les sentiments exprimés étaient trop forts pour qu’il réprime ses larmes et cache son chagrin. La peine était trop forte. L’homme était blessé dans son orgueil, touché au cœur, une plaie ouverte sur une virilité à vif. Il était saisi par un désespoir éperdu. Tout était fini. Il se sentait vide, incapable, inutile, condamné. Il déprimait. Paul se posait toutes ces questions avec intensité. Ce qui le bouleversait le plus je crois c’est de ne pas être aimé. Il avait pensé au suicide, à la vengeance tellement traumatisé par la situation. Il me confia que la seule chose qu’il l’avait maintenu en vie était ses enfants et notre amitié. J’avais senti un flottement et un malaise depuis quelques temps chez Paul mais ne lui avais rien dit mettant cela sur le compte de son travail. Je le sentais s’accrocher à moi et avais ressenti son besoin de proximité. Il me téléphonait plusieurs fois par jour, passait à l’improviste au bureau ou à la maison juste pour passer un moment avec moi. J’attendais qu’il me parle, se livre. Il avait pensé m’écrire pour me crier un SOS mais il ne pouvait point formuler son désespoir avec des mots écrits. Paul pleurait dans ses mains sur son visage, et tout son corps frémissait, secoué par la violence de son émotion. Ici dans ce lieu hors du temps et avec moi, ...
... devant moi, face à lui-même, il ne retenait plus rien. Il n’essayait d’ailleurs même pas. Ses larmes coulaient sur ses joues mal rasées, il se confiait à son ami. Notre amitié prenait tout son sens. J’avais envie de le serrer contre moi, de le consoler. Je me rendis compte à cet instant précis à quel point nous avions besoin l’un de l’autre. Il remit son visage dans ses mains, essuya les larmes puis se reprit. Il fouilla dans sa poche pour trouver une cigarette. Il l’alluma, aspira profondément, et me tapa sur l’épaule comme pour me dire que la vie continue… On parla longuement puis vers deux heures du matin on décidait de se coucher, exténués. Paul se mit nu et se coucha sous la couette. Je fis de même par mimétisme bien que d’un tempérament plus pudique que lui. Je sentais la chaleur de son corps, nos peaux se frôlant. J’aimais le contact de ses poils. Je n’avais jamais partagé un lit avec un autre homme, a fortiori nu. Cette forme d’intimité suave, virile et confiante me réjouissait et me troublait. Je me mis sur le ventre et m’endormis le pénis en érection excité par cette intimité masculine. Je me réveillais en sueur au milieu de la nuit, le sexe gluant plein de sperme, j’avais joui en dormant. « Que c’est con une bite ! » ne pus-je m’empêcher de penser fou de rage contre moi-même. Paul dormait paisiblement. Je m’essuyais avec le drap n’ayant rien d’autre sous la main puis me rendormais gêné d’en avoir mis partout et d’avoir tâché les draps. Le lendemain matin je me ...