1. Black Angel Vs Papillon De Nuit (6)


    Datte: 13/06/2018, Catégories: Lesbienne

    Attention : pour ce chapitre uniquement, certains dialogues sont entre guillemets. Il s’agit simplement de la traduction française de dialogues en langue vietnamienne. Le lendemain, je me rendis à l’entreprise familiale afin d’aider maman pour le service. J’avais enfilé un jean noir, un tee-shirt et des ballerines. Lorsque ce fut la pause de midi, les clients affamés arrivèrent plus nombreux. Il y en avait un peu plus qu’à l’accoutumée, et je me demandais vraiment comment maman faisait pour réussir à tout gérer toute seule en temps normal. Quelquefois, certains clients me complimentaient, ou alors me draguaient ouvertement. J’ai été obligée de refuser poliment un numéro de téléphone, ou une invitation à dîner pour le soir même. Plus les clients avaient faim, moins ils se montraient patients. Peu à peu, ils furent tous servis. Certains mangeaient sur place, mais la plupart du temps ils prenaient des plats à emporter. Quelle ne fut pas ma surprise de voir une jeune femme brune que je connaissais dans la file d’attente. Lorsqu’elle m’a vue, elle m’a fait un petit clin d’œil et je lui ai souri timidement en retour. À vue de nez, si je me débrouillais bien, ce serait moi qui pourrais la servir. Hélas, le client avant elle, peut-être lassé de devoir attendre s’en alla, et c’est ma mère qui servit la cliente que je visais. Tant pis ! Océane commanda un menu basique à consommer sur place. Notre cliente s’installa à une table libre vers le fond ; maman lui servit sa commande, et les ...
    ... clients se firent de moins en moins nombreux. Je pus rapidement la regarder. Elle portait un ensemble top blanc avec un pantalon assorti et une petite veste. Je la trouvai superbe dans cette tenue. Elle mangeait tranquillement en pianotant sur son téléphone tactile. Je servais les derniers clients lorsqu’elle s’est levée pour venir s’adresser à ma mère : — Excusez-moi ; où sont les toilettes, s’il vous plaît ? — Par là, en bas des escaliers, Mademoiselle, lui indiqua maman avec son fort accent. — Merci, Madame, répondit Océane en s’éloignant, me regardant brièvement du coin de l’œil. Pourquoi ai-je perçu une petite lueur lubrique dans ce regard pétillant ? Était-ce mon sixième sens de voleuse qui était en alerte ? Non, je devais sûrement me faire des idées, mais toujours est-il que ça ne me laisse pas de marbre, bien au contraire. Je me rendis compte que nous risquions de manquer de nouilles sautées et de porc au caramel. Je devais interroger ma mère pour savoir si je devais aller au ravitaillement ou pas encore. Seulement, pour y aller, il fallait passer par la cuisine. Or, la cuisine est juste à côté des toilettes, là où se trouvait actuellement Océane. Mon cœur battait la chamade à la seule pensée d’aller la rejoindre. Mon esprit se retrouva inondé de pensées toutes plus obscènes les unes que les autres lorsque ma mère s’adressa à moi, me ramenant d’un seul coup à la réalité : — "Fran, profite donc du fait qu’on n’a plus de clients pour faire une petite pause. Ensuite, on ...
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