Une histoire simple
Datte: 22/07/2017,
Catégories:
fh,
Oral
... d’équinoxe. Elle émet un petit soupir qui dit « Viens, laisse le désir guider tes gestes sur mon corps. » Je m’approche sans hâte. J’effleure son sein du bout des doigts. Son cou. Son visage. Son bras. Son ventre. Ses cuisses. À chaque caresse, un frisson d’approbation. Lorsqu’elle cesse, soupir réprobateur. Houle de désir toujours plus ample. Arrivé aux chevilles, je m’agenouille et ma bouche et mes mains s’emparent de ses pieds. Je les enrobe. Je les savoure. Parfum de plage de sable fin. Puis monte le long de sa jambe un mélange erratique de caresses, de baisers, de lapements de sa peau. Saveurs de fruits en salade, parfums de fleurs des prés. Le sommet des cuisses s’annonce, fragrances chaudes, touffeurs envoûtantes. Je retiens mes ardeurs. Les lèvres entrouvertes, luisantes, le bouton rose prêt à se déployer, bonheur convoité. Je m’approche, lape le creux des cuisses, le bas du ventre, au plus près, sans jamais y toucher. Délicieux supplice où le désir exulte, et pour elle, et pour moi. Plus mes cajoleries s’approchent, plus le désir la crispe. Elle se cabre et arque son corps pour essayer d’attraper avec son sexe ma bouche qui se dérobe. Jusqu’où pourra-t-elle supporter le supplice ? On ne le saura jamais. Je cède le premier. Ses lèvres à pleine bouche s’entrouvrent et déversent le nectar concentré, perles de désir. Je déguste. Piments et agrumes, amande miel, ivresse. Sous ma langue le clitoris roule, roule, roule. Je le caresse. Je le presse. Je le lape. Je l’aspire. ...
... Je le pousse. Je le tire. Je l’incarcère. Je le libère. Je le croque. Elle sursaute, pousse un cri, tout petit. Je le gobe. Je le masse. Je le pétris. Je le frotte. Je l’enveloppe. Roule, roule, roule. Trop de verbes ? Mais j’agis. L’action est le domaine du verbe ! J’agis tant et si bien (?) qu’un orgasme déferle. Elle se tourne, se retourne, se cabre, se crispe, gonfle dans un gigantesque soupir ses poumons, ses muscles se tendent, et dans une ultime crispation de plaisir elle expulse violemment tout cet air en lançant un énorme cri de bonheur. Jusqu’à cet ultime cri libérateur j’étais moi aussi tendu, attentif à la montée de son plaisir, concentré sur les réactions de son corps. Et maintenant je suis haletant comme elle, heureux de l’avoir accompagné, flatté un peu de l’intensité du cri. Et soudain la porte s’ouvre violemment. La rousse éclairée seulement par la lampe de l’entrée derrière elle, dans un déshabillé transparent, apparaît dans une nudité nimbée. Longues jambes fines, ventre plat, fesses rondes, fin duvet pubien, petits seins pointus, peau rosée constellée d’éphélides, chevelures flamboyante. — Ça va durer longtemps votre bordel, merde ? tonne-t-elle.— Arrête, fais pas ta pimbêche ! Il est trop, ce mec. Et ma brune dans un geste rapide et emphatique fait voler au-dessus de nous le drap léger dont je m’étais couvert en hâte, exhibant à sa colocataire mon anatomie et surtout la tension de désir qui venait de redoubler à la vue de cette alliciante apparition. — Ça ...