1. Zgeg-storming


    Datte: 22/07/2017, Catégories: fh, ffh, hagé, Oral nopéné, portrait, délire, humour, policier, fantastiqu, revebebe, initiatiq,

    J’ouvre les yeux… Un mal de crâne atroce… L’impression d’avoir arrêté un TGV avec ma tête… Un brouillard étrange, épais ; je vois rien devant moi. Je me les gèle. Pas étonnant… je suis à poil, à même le sol. Je rassemble mes forces, me mets difficilement à quatre pattes, toujours vaseux. Je me relève, enfin, je tente de me relever, mais je me cogne la tête au plafond. Le brouillard se dissipe un peu. Des barreaux… UNE CAGE ! Me voilà enfermé dans UNE PUTAIN DE CAGE ! Je sens en moi monter une de ces colères dévastatrices dont peu de gens ont été les témoins jusqu’ici. Ça va chier, mes zamours, je vous promets que ça va chier… J’entends ricaner derrière moi. The Pink Panthère… — Alors, Monsieur Brodsky, votre nouvelle chambre ne vous plaît pas ? dit-elle en tirant sur son fume-cigarette.— Encore en train de cloper ? Si vous saviez ce que c’est vulgaire, une femme qui fume…— Tu feras moins le malin dans pas longtemps, Brodsky.— Écoute, poupée, je voudrais pas casser ton plan ni détruire tes illusions, mais là, vraiment, tu es en train de te fourrer dans une sale histoire.— Voyez-vous ça ? J’ai plutôt l’impression que c’est toi qui t’es fourré dans la merde, Brodsky.— Je crois pas, non. Tout le monde sait très bien où je me trouve. Et les renforts vont pas tarder à arriver.— Hé hé hé…— Tu vas te faire embarquer pour le meurtre d’Athanagor, et certainement ceux des autres écrivains ; et quand tu sortiras de taule, tu seras dans un tel état que même la Mortecouille aura l’air ...
    ... d’une pucelle à côté de toi…— Je n’ai rien à voir dans ces meurtres, Brodsky. Je te l’ai déjà dit, mais tu n’écoutes pas. Cela fait partie des choses que tu vas bientôt apprendre. Mais le plus important…— Ouais, fais-moi rigoler.— … c’est que tu as dormi longtemps. Et tu as beaucoup voyagé pendant ce temps. Et tu n’as pas la moindre idée de l’endroit où tu te trouves. PERSONNE n’a la moindre idée d’où tu peux être, ni de ce que tu vas devenir.— Et toi, ma jolie, tu n’as pas idée de la branlée que je vais te mettre dès que je sortirai de cette cage de merde !— Ha ha ha ! Regardez-le s’énerver… Pauvre petite chose !— Mouais, c’est ça… Rigole, pétasse !— Bon, ça suffit ! Ton insolence dépasse les bornes ! Je vais faire un tour.— C’est ça, casse toi. Et fous-moi la paix.— Je reviendrai te voir dans un jour ou deux, quand tu auras changé d’attitude.— Compte là-dessus, cocotte…— Je laisse le soin à Nick la Trique et Booba le Cobra de t’enseigner la politesse durant mon absence.— Hein ? Entrent alors deux types d’environ deux mètres de haut sur trois de large, le crâne rasé, tatoués de partout, torse nu, des bras comme mes cuisses, et le regard aussi expressif que celui d’une limande sur la glace du poissonnier d’un Simply Market. — Il est à vous, messieurs. Je compte sur vous pour lui enseigner les bonnes manières, dit l’autre pomme de Pink Lady en sortant. L’un des molosses se pointe devant la cage, ouvre la porte et me sort en me tirant par les cheveux. — Salut, je dis… Alors toi, ...
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