Les déboires d'Eddy
Datte: 17/06/2018,
Catégories:
fh,
cérébral,
Transexuels
Masturbation
hsodo,
... excité. La mince ficelle qui séparait les fesses en d’autres circonstances l’aurait fait bander comme un âne. Là, il lui donnait envie de hurler sa haine. Dans une seconde, cette poitrine toujours partiellement dissimulée et dont il ne connaîtrait jamais plus la réalité. La troisième et la quatrième se partageaient les jambes comme la cinquième et la sixième les bras. Le ventre, les mains, les pieds et les lunettes de soleil se répartissaient dans les dernières. Mais de tête pas… Eddy voulait fermer les yeux mais il ne pouvait pas… Il ne savait plus si les sphères tournaient autour de lui ou s’il tournait autour des sphères… puis d’un coup, d’un seul, le rideau tomba… --------------------------- Retour au présent. Le matin Le chant du coq. Il avait bien entendu un gallinacé chanter. Ce devait être le matin. Il se sentait bien, l’esprit clair et le corps reposé. Il avait envie de pisser. Il tenta de se lever. Encore raté. Sans forces. Il parvint cependant à s’asseoir sans trop de difficulté et placer l’oreiller entre son dos et le montant du lit. Il aurait bien voulu savoir où il se trouvait exactement. Il n’avait jamais vu de poules autour de la grange. Enfin, vu l’état dans lequel il avait été la plupart du temps… Nul bruit, à l’exception de cette putain de volaille qui glapissait. Eddy, maintenant bien réveillé, essaya de se concentrer sur ce qui l’entourait pour oublier les tourments de sa vessie. Il s’intéressa un instant à la coiffeuse. Un fatras de produits de beauté ...
... l’encombrait. Il n’y connaissait pas grand chose mais il avait l’impression qu’ils ne venaient pas d’un supermarché. D’la marque, comme aurait dit son pote Ahmed. Ensuite, son attention se fixa sur la bibliothèque. Pour passer le temps, il essaya de lire le titre des livres. Tant bien que mal, il put en déchiffrer quelques uns. Pas de la littérature de gare, ni des livres de poche. Critique de la raison pure, Ainsi parlait Zarathoustra. Sartre, Vian. Le seul récent, Onfray. Pour la fermière du Loir et Cher, il allait devoir revoir sa copie. De plus en plus étrange, cette mamie. Enfin, si c’était elle qui lisait ces trucs. Au bout d’un moment ses yeux fatiguèrent et son esprit dérapa. Linda, bien entendu ! Cette fille… oui cette fille… mais Linda n’était pas une fille comme les autres. Elle avait quelque chose de plus. Et il ne pensait pas qu’à son gros clito. Elle l’avait fait complètement disjoncter. Il avait franchi une ligne qu’il n’aurait jamais cru franchir. Si la vieille n’avait pas été providentiellement là, il aurait pu en crever. Manifestement, elle ne voulait pas de lui ! Sans doute pas plus mal. Enfin du mouvement. Quelqu’un brassait dans la maison. — Hou Hou ! Y’a quelqu’un ? Des pas se rapprochèrent. La femme entra dans la pièce. Encore moins bien coiffée que la veille. Toujours la même blouse. Elle ne portait pas grand chose dessous. Eddy nota la poitrine tombante, le dessin de la cheville et la texture fine de la peau. — Bonjour ! Bien dormi ! Tu te sens comment ...