Les déboires d'Eddy
Datte: 17/06/2018,
Catégories:
fh,
cérébral,
Transexuels
Masturbation
hsodo,
... ce matin ?— Bien ! Mais j’ai… Eddy hésita. Mamie allait devoir le traîner jusqu’aux gogues. Pas triste. Il se sentait couillon. Mais mamie avait des ressources insoupçonnées. Elle devina : — T’aurais pas envie de pisser, mon gars ? Il acquiesça. La vieille s’approcha, se pencha et attrapa un urinoir sous le lit. Elle le lui tendit. Au passage, Eddy apprécia le cul rebondi qui gonflait la blouse. Tandis qu’il se soulageait, elle ouvrait les volets. La lumière paisible d’un soleil d’hiver éclaira la pièce. Alors qu’elle lui faisait de nouveau face, une pensée importune traversa son esprit. Il sentit le rouge lui monter au front. — Vous… C’est pas la… J’ai déjà pis…— Eh oui, mon gars. J’ai tenu ta zigounette pour que tu pisses droit. Le premier soir, j’ai même dû te faire une toilette complète, because tu t’étais fait dessus. Eddy ne savait plus où se mettre. Il aurait volontiers disparu sous le drap. Quelle humiliation ! — T’en fais pas, mon gars ! À la ferme, j’en ai vu d’autre. Mon gars. Ça commençait à l’énerver. Surtout, que ça ne lui paraissait pas naturel dans sa bouche. Il lui rendit l’urinoir. — T’aurais pas un petit creux ? Le café doit être prêt ! Premier aller-retour pour vider et rincer l’urinoir qu’elle remisa sous le lit à portée de main d’Eddy. Quelques minutes plus tard, elle revint avec un plateau petit déj’qu’elle posa sur la table de nuit. Elle avança une chaise près du lit, s’assit face à lui. Puis gentiment, elle lui beurra des tartines. — Vous ne m’avez ...
... même pas dit votre nom.— Eli… Non ! je déteste mon prénom. Appelle-moi Lulu, lui répondit-elle dans un sourire. Lulu, mon cul ! Élisabeth probablement. Quel jeu joue-t-elle ? Elle essaya de le faire parler. Eddy, tenaillé par la faim, la bouche pleine, lui raconta son histoire, épurée. Elle l’interrogea sur les circonstances de leur rencontre. La boîte de nuit, les photos, leur baise. Elle insista lourdement sur ce dernier élément. Il s’étendit complaisamment sur leurs ébats dans sa chambre le premier soir, la douceur de la peau de Linda, la violence des ses baisers, ses cris dans le plaisir. Occultant consciemment ou inconsciemment le fait que Linda se travestissait. Il en rajouta une couche quand il s’aperçut que la respiration de la vieille s’altérait, que sa lourde poitrine se soulevait irrégulièrement. Il avait fini de manger depuis un moment déjà qu’il continuait de donner des détails scabreux. Elle se leva brusquement. — Bon mon gars ! C’est pas tout ! Faut que j’aille nettoyer tes cochonneries.— Vous pouvez récupérer mes appareils. J’aime pas quand ils sont trop loin de moi.— J’vais même récupérer toutes tes affaires car Gérard doit venir ce week-end. T’as besoin de quelque chose ?— Passez-moi donc le bouquin d’Onfray ?— Lequel ? La réponse jaillit puis elle se reprit : — Lequel de bouquin ?— Le crépuscule d’une idole.— Il est où ? Pas crédible : elle avait joué à l’idiote mais avec un temps de décalage. Eddy avait bien compris qu’elle voulait dire « quel titre ». Il ...