1. Cet homme


    Datte: 17/06/2018, Catégories: fh, telnet, fsoumise, hdomine, strip, vidéox, photofilm, pénétratio, fsodo, coprolalie, sm, gifle, fouetfesse, confession, regrets, fsoumisah,

    ... le verrai. Je fais en sorte de me lever avec lui, et de boire mon café devant lui pendant qu’il repasse sa chemise. — À quelle heure est ton train ?— 14 h.— Qu’est-ce que tu vas faire d’ici-là ?— Je ne sais pas. Terminer mon bouquin, regarder un film.— Tu n’oublieras pas les clefs dans la boîte aux lettres.— Non. Quand il revient de la chambre, il est habillé en costume et porte ses lunettes. Je le trouve beau. — Tu es magnifique. Il sourit. — Tu es adorable mon Annie. Il me prend la nuque et m’embrasse tendrement sur la bouche, m’imprégnant des vapeurs de son parfum. Enivrée, je ne peux m’empêcher de penser que j’aimerais qu’il m’embrasse ainsi tous les matins en allant au travail. Puis il prend son ordinateur et franchit la porte. Je m’assieds sur le canapé, canapé que je commence à haïr, et m’effondre en larmes, ne retenant plus aucun sanglot, aussi bruyant soit-il. Je suis soulagée de pouvoir enfin m’épandre sans retenue, de laisser parler ce cœur malmené. Lorsque je reviens chez moi, la solitude me frappe de plein fouet ; plus de messages, plus d’appels. Lui, qui était si présent, presque étouffant, s’en est allé aussi rapidement que je l’ai rencontré, laissant un immense vide derrière lui. Je passe les jours suivants à pleurer et me remettre en question, analysant nos discussions, retournant dans tous les sens les paroles qui auraient pu le repousser ; je suis exaspérée de ne rien comprendre. Nous échangeons quelques mots de temps en temps, mais rien de très ...
    ... intéressant et surtout avec cette sensation omniprésente de l’importuner. Je lui fais à sa demande des photos, une vidéo, mais arrête très vite ce petit jeu hypocrite le soir où dans un trop fort sentiment d’abandon, je le supplie d’être mon Maître. Il accepte en ajoutant : — Tu sais que je baiserai d’autres filles.— Oui.— Et ça ne te dérange pas ?— Non. Le lendemain, je coupe tout contact, m’étant rendu compte de laisser mon amour-propre dans la bataille. Un an plus tard. Je relis ce texte pour la première fois. Je n’ai pas oublié Saad, je pense à lui très souvent d’ailleurs ; il m’a envoyé quelques sms et e-mails tout au long de l’année, et plus particulièrement le jour de mon/son anniversaire. Je n’ai jamais répondu. J’ai eu quelques aventures entre temps, dont une juste après mon retour de Paris. Je pleurais dès que j’atteignais l’orgasme, le pauvre type n’a dû rien comprendre. Heureusement qu’il était patient. J’ai arrêté les relations dominant/soumise, n’y prenant plus mon plaisir et surtout n’y retrouvant pas cette intensité que Saad m’avait fait connaître. Son dernier message date d’hier : « Tu m’appartiendras toujours un peu ». Ça peut sembler étrange mais même si les faits remontent à un an, j’ai toujours cette sensation d’être à lui. Parfois, il m’arrive d’entrer dans un magasin L’Occitane et de retrouver son odeur le temps d’une inspiration. Dieu, ce qu’il me manque… À bas l’époque de9 semaines 1/2 et des histoires qui terminent aux urgences. De nos jours, si une rencontre ...