1. La vie à la plantation (1)


    Datte: 22/07/2017, Catégories: Dans la zone rouge,

    ... circonstances. Ces règles tacites de comportement entre les deux communautés étaient suivies à la lettre. En public et pendant la journée seulement, car en privé et une fois la nuit tombée, les choses étaient bien différentes. La plupart des propriétaires se glissaient dans le lit de leurs esclaves femelles, y compris mon père. En l'absence de ma pauvre mère décédée, les seules relations qu'il avait étaient avec des esclaves qui travaillaient dans la plantation. Les femmes ne pouvaient ni se plaindre ni refuser quoi que ce soit. Les punitions appliquées aux esclaves étaient dissuasives. Je ne m'étais rendu compte de rien pendant mes années d'enfance insouciantes, mais je découvris plus tard cette situation. Plus d'une fois je surpris en entrant à l'improviste dans une pièce mon père se faisant pratiquer une fellation par une de nos esclaves. J'entendais également des gémissements provenir de sa chambre pendant la nuit. Un homme blanc qui avait des relations sexuelles avec une noire n'était pas inquiété tant que cette relation restait privée. Après tout, Thomas Jefferson avait lui-même eu une maîtresse noire. En revanche, une femme blanche qui couchait avec un noir était traitée avec cruauté. Rien qu'à l'idée d'être trompé par un noir, les maris blancs devenaient fous. La punition était terrible. Je me souviens qu'une fois un mari avait découvert que sa femme le trompait avec plusieurs esclaves noirs. Il tenta de faire passer ça pour un viol, mais la vérité fuita. Pour la ...
    ... punir, son mari la fit parader dans toute la ville au bout de son fouet. Les autres femmes se chargèrent de lui raser la tête et elle dût quitter la ville sans rien d'autre que les vêtements qu'elle portait. Quant à ses amants noirs, ils furent émasculés avant d'être pendus au chêne centenaire de l'hôtel de ville. Une autre règle tacite en vigueur dans le Sud voulait qu'un père trouve un mari à ses filles. La plupart du temps, les mariages étaient arrangés pour conclure des alliances commerciales. Dès que j'eus 17 ans, papa commença à me chercher des prétendants. Heureusement que j'avais Sarah à qui parler. Nous n'aurions pas pût être plus proches. Malgré les règles qui auraient dû nous séparer, nous adorions passer du temps ensemble. La vie au sein de la plantation était merveilleuse, mais je détestais ces règles raciales uniques. Tout changea lors de mon 18ème anniversaire. Une grande fête fut organisée par mon père qui me réservait une surprise très spéciale. J'étais impatiente que la fête commence. Sarah m'avait également promis une surprise. Je n'ignorais pas qu'elle ne pourrait pas participer à la fête, et c'est pourquoi je me mis à sa recherche avant que les invités arrivent. Mais malgré mes efforts, ma recherche restait infructueuse. Je m'arrêtai chez mon père dans l'intention de lui demander s'il avait vu Sarah. J'ouvris doucement la porte en entendant les échos qui résonnaient habituellement quand mon père se faisait faire une fellation. J'avais découvert ça quelques ...
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