1. Chroniques immortelles (18)


    Datte: 21/06/2018, Catégories: Divers,

    ... se mettent à rire. Ma joie doit faire plaisir à voir. Ils se débarrassent de leurs vêtements se retrouvant ainsi aussi nus que moi. C’est vraiment de beaux gars ! La trentaine athlétique, bruns et musclés, un système pileux abondant sans être excessif, et alors des membres de style « waw » qui me font déjà fantasmer sur ce qu’ils seront s’ils passent en érection ! Et je suis d’humeur joueuse ! Je les asperge, je leur envoie de l’eau, je me fais inonder en retour. On est comme trois gamins. On s’amuse, on joue. Ils ne mettent pas longtemps à m’attraper et à me projeter dans la vasque. Je me laisse faire en riant. Je reviens à la charge, cherche à les déséquilibrer à mon tour, ce qu’ils acceptent de me laisser faire parfois. Je prends bouillon sur bouillon. On en profite pour se frotter un peu, nos jeux deviennent carrément érotiques. Ils commencent à bander dur. Je suis aux anges. Et puis j’avise la falaise qui surplombe la vasque sur presque tout le tour. Il y a bien une quinzaine de mètres. — On peut monter là haut les garçons ?J’ai envie de plonger ! — Oui, viens. Ils m’entraînent à leur suite par un sentier de chèvre qui escalade presque à pic une des parois. Ils me donnent la main pour les passages délicats. Il serait tellement facile de se muer en oiseau. Mais Jack ne le peux pas... Et c’est tellement plus jouissif de le faire comme des humains normaux ! L’un me tire, l’autre me pousse, ils en profitent un peu au passage, et nous atteignons le sommet de la falaise. Et ...
    ... j’éprouve un choc... Il y a tellement de gens qui disent avoir été saisis par la magie du désert. C’est mon tour. Depuis le sommet de la falaise, la vue porte à des kilomètres, avec comme seule vision un ciel d’un bleu profond sans le moindre nuage et une étendue de rocailles et de dépôts cendreux, vierge de toute vie. Je fais quelques pas dans la poussière. Tout est d’une virginité totale. Un petit vent s’est levé, mes cheveux ondulent sous le souffle brûlant. Je suis dressée, nue, au milieu du désert avec comme unique compagnie mes deux compagnons aussi nus que moi. Mon regard va de l’un à l’autre, d’un membre dressé à l’autre. Je me coule entre eux, laisse leurs mains s’aventurer sur mon corps. Je caresse leur toison à tour de rôle, puis mes mains descendent sur leur membre, les caressant doucement. Je m’agenouille dans la poussière. Ma bouche s’ouvre, les accueille sans opposer de résistance. Ils sont fermes, savoureux, je me délecte, excitée par leurs mains qui me caressent la tète, les épaules, le torse, les seins. Et puis je m’allonge sur un lit de cendres volcaniques, dures, acérées. Le sol est brûlant mais je n’en ai cure. L’un après l’autre, les deux hommes me prennent, me pénètrent, je donne du plaisir à l’un avec ma bouche pendant que j’accueille largement l’autre. Nous ne sommes plus que trois animaux primitifs, comme aux premiers temps du monde, uniquement guidés par l’instinct, par le désir érotique, par l’appétit sexuel, mais décuplé par notre statut d’immortel. ...
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