Addicte (3)
Datte: 24/06/2018,
Catégories:
Lesbienne
... invraisemblable. La coquine continua à parler en soulageant sa vessie, ignorante de ma présence, comme si cette attitude se voulait normale. Enfin elle s’essuya par deux fois avec du papier toilette sans paraître satisfaite du résultat. hyqqvt – Tu peux me donner une lingette ? Elle ne m’aurait pas demandé une cigarette sur un autre ton. J’ouvris son sac, trouvai l’objet en question, et n’eus d’autre choix que d’entrer dans la cabine pour lui donner. Juliette se redressa souriante, les cuisses écartées, le minou superbement exposé à mon attention, un triangle de poils clairs si minuscule qu’il ne cachait rien de sa petite fente. La première lingette utilisée finit sa course dans la cuvette. – Donne m’en une autre, gloussa-t-elle complice, je mouille. La révélation eut l’effet d’un coup de tonnerre. N’y tenant plus, je fermai doucement la porte derrière moi après m’être assurée de notre solitude. Elle me regarda approcher, sans peur ni enthousiasme, dans l’expectative. Ouvrant les lèvres intimes d’un doigt inquisiteur, j’en glissai un autre dans la vulve chaude et humide. Les chairs s’animèrent sous la sollicitation. – Hummm, gémit-elle au lieu de me repousser. Le soupir m’invita à davantage d’audace, j’appuyai ma caresse. Juliette se pencha en avant par manque d’équilibre, le menton au niveau de ma poitrine du fait qu’elle se tenait accroupie, et s’accrocha à mes épaules. La caresse resta légère jusqu’à sentir sa cyprine sur mes doigts. Alors, sans m’interroger sur ce que ...
... j’étais en train de faire, je la pénétrai du majeur et de l’index. Sous le choc de se sentir investie par une main autoritaire, Juliette leva vers moi des yeux brillants de désir, sa bouche forma un O de surprise muet quand son vagin aspira mes phalanges. Je la masturbai vite et fort, à la recherche d’une délivrance rapide. Il ne s’agissait pas de la crainte d’une apparition, juste d’une volonté animale de la prendre ainsi, sans rien demander en retour que de profiter de sa jouissance. J’entrepris des caresses de la zone clitoridienne de mon autre main, le bouton quitta son capuchon. Mon amante ainsi branlée s’offrit sans détour. Le résultat ne se fit pas attendre. Juliette ne tenta pas de retarder l’inéluctable de son plaisir. J’ignorais s’il s’agissait d’un orgasme véritable, mais les soudaines contractions sur mes doigts traduisirent son état de transe. Elle me tendit ses lèvres. On s’embrassa presque sauvagement, dents contre dents, langue contre langue, sans retenir des bruits de déglutitions. Sa bouche abandonna la mienne dès la fin des soubresauts de ses chairs malmenées, les yeux bleus brillaient d’une étrange intensité. Juliette rajusta son slip et son pantalon sans même prendre la peine de se nettoyer avec la lingette que je lui tendais, le souffle de nouveau calme, comme si rien ne s’était passé. On se lava les mains côte à côte à l’unique lavabo, sans un mot ni un regard. Il ne restait de ce débordement qu’une odeur douceâtre de cyprine qui imprégnait la cabine dans ...