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Addicte (3)
Datte: 24/06/2018, Catégories: Lesbienne
... besoin d’un travail pour démarrer une nouvelle existence dans des conditions acceptables. – Je n’ai pas de temps à vous accorder ce soir, poursuivit le patron dans un soupir. Vous travaillerez avec Catarina le temps de prendre vos marques. Ma chérie, gloussa-t-il à l’intention de cette dernière, je compte sur toi pour mettre notre amie à l’aise. Passez une bonne soirée, les filles. Pourquoi tout le monde s’évertuait à nous souhaiter une bonne soirée ? J’aurais eu des questions mais mon interlocuteur ne m’en laissa pas le loisir. Il vida le contenu de sa coupe, nous gratifia d’une œillade puis s’éclipsa d’un pas pressé. – Il est toujours comme ça ? – Ça dépend, souligna Catarina d’un sourire apaisant, à savoir s’il s’agissait de son véritable prénom, le boss est imprévisible. Il peut assurer le service au comptoir toute une soirée ou disparaître plusieurs jours. Elle nous indiqua du menton une petite alcôve située au bout du comptoir opposé à l’entrée. – Allez vous asseoir le temps que je termine la préparation des cocktails, on fera le tour de la boîte ensuite. On s’installa côte-à-côte sur la banquette adossée au mur porteur afin de s’autoriser une large vue sur la salle et le dancefloor où une demi-douzaine de couples se faisaient et se défaisaient comme dans les danses anciennes au cours desquelles les partenaires s’échangeaient régulièrement. Les femmes roucoulaient dans les étreintes successives d’être embrassées à pleine bouche, caressées avec plus ou moins ...
... d’audace, en partie dénudées par des mains pressées. – Je n’en savais rien, rougit Juliette mal à l’aise. On avait eu du mal à trouver la porte d’entrée, aussi il n’était pas difficile de la croire sur parole, et son air déconfit la rendait craquante. Je me giflai mentalement d’avoir une pensée dont je souhaitais me libérer, du moins était-ce l’intérêt avoué de la soirée. On se sourit, de ce genre de gloussement qui amenait en général un fou rire partagé, quand un grognement provenant de l’alcôve voisine attira notre attention. Insensible à une éventuelle présence, une blondasse nue s’offrait sur la banquette à deux hommes qui n’avaient pris que le temps de se débraguetter, la scène vue de profil à moins de deux mètres en paraissait vulgaire. Aucun des protagonistes ne semblait nous avoir remarquées. – Elle suce bien ! s’extasia le premier en appuyant sur la tête de sa victime obligée de gober l’engin jusqu’à la glotte. Encule-la ! L’autre obéissant glissa son membre entre les fesses blanches rebondies. Un cri me fit grimacer quand il força d’un coup l’étroit passage, le gland s’enfonça lentement dans l’œilleton sombre. – Il ne va pas... susurra à mon oreille Juliette blottie contre moi. Oh si ! Le salaud n’allait pas s’en priver. La jeune femme cambrée à son maximum ne put retenir un nouveau cri qui n’avait rien de plaisir. Elle resta sans bouger jusqu’à ce que son corps accepte la pénétration puis se concentra sur la présence imposante entre ses lèvres, comme si c’était un moyen ...