1. On a aussi le droit de baiser quand on est gros et moche (2)


    Datte: 25/06/2018, Catégories: Hétéro

    ... sortir. Je les entendais rire et visiblement, elles avaient l’air d’aimer se faire prendre en photo très court vêtues. Certaines d’entre elles étaient étudiantes, d’autres des mères célibataires ayant besoin d’argent. J’ai dû rester un moment enfermé aux toilettes qu’elles s’en aillent. Je ne voulais pas être vu et j’imaginais que si tonton ne m’avait rien dit c’était parce qu’il ne voulait pas que je le sache non plus. Ce n’est que quand j’ai voulu partir que j’ai compris que certaines ne faisaient pas que se faire tirer le portrait. Elle se faisait tirer tout court. J’étais sur le point de passer la porte quand j’ai entendu des « Oh oui Jacques, encore, continues, ne t’arrête pas, … ». Je me suis rapproché du studio et là je voyais Tonton, en train de prendre fougueusement une des jeunes filles qu’il photographiait et en plus elle semblait en redemander. D’après ce que j’ai compris sur le moment, Jacques avait un calendrier et des commandes de photo à honorer (en plus de ses modèles visiblement). Cette jeune fille avait besoin d’argent et voulait faire des photos supplémentaires mais ne semblait pas prévue sur le planning et pour le convaincre de prendre la place d’une autre, elle a dû se montrer très persuasive. « Bon sang ! Il ne s’emmerde pas le Tonton » me suis-je dit en admirant la scène. Je suis resté là, à attendre qu’ils sortent. Quand Tonton m’a vu derrière la porte, il congédia sa partenaire et comme on s’entendait bien, il voulut m’expliquer. Curieusement il ...
    ... essaya de le faire comme si il parlait à un petit garçon. Je l’ai arrêté en lui rappelant que je n’étais plus un gamin et j’étais même allé jusqu’à lui parler de celle à qui je faisais les devoirs en terminal. Oui il faisait des photos pornos. Oui il couchait parfois avec ses modèles. Non il ne les forçait pas, il proposait. Moi qui le prenais pour un vieux ringard au départ, j’avais tout faux. Il fallait dire que ma mère m’avait brossé un portrait peu flatteur de cet homme que je n’avais vu que rarement durant mon enfance. Après avoir longuement discuté, je lui ai bien dit que je ne partageais pas le point de vue de ma mère sur lui. Il était célibataire, il faisait ce qu’il voulait. Ça me convenait. Comme je connaissais son secret, une nouvelle complicité était née entre nous et désormais je l’assistais dans tout ce qu’il faisait. Tous les weekends, je me rinçais l’œil. Je n’imaginais pas qu’il pouvait y avoir autant de filles qui pouvaient accepter de se faire photographier à poil. Tonton me montrait les magazines pour lesquels il travaillait et il y en avait un bon paquet. Et oui à l’époque, c’était les débuts des eighties. Pour voir des filles à poil c’était dans des magazines spécialisés. Le genre de magazines que je cachais sous mon matelas quand j’habitais chez mes parents et qu’un jour mon père a trouvé. Tous les samedis et même parfois les dimanches, je voyais défiler ces paires de nibards ….. Pff y avait de quoi tourner de l’œil. Il n’était pas rare qu’une de ses filles ...