1. Suite à votre mèl ...


    Datte: 26/06/2018, Catégories: Entre-nous, Hétéro

    ... où elle a pris mes mesures, ses mains indiscrètes, dont je n’ai pas su si c’était ou non volontaire, ses questions. Parfois aussi maintenant, son compagnon est là dans mes rêves éveillés. Elle et lui, tous les deux, elle me livrant à lui, encore une fois, situation où je n’ai pas de choix, où je suis contrainte. 9 – T’est-il arrivé de te faire tripoter en public par des mains inconnues ? (par exemple dans le métro, lors de réunions où il y avait foule…) Cela m’est arrivé plusieurs fois, dans le métro, aux heures d’affluence. A ma grande honte, je n’ai jamais réagi, n’osant même pas me déplacer pour échapper à un frôlement sur mes fesses, et chaque fois, chaque fois j’ai senti l’humidité envahir mon intimité. 10 – T’est-il arrivé de mouiller « volontairement » tes culottes ? Volontairement ? Je ne vois pas l’intérêt de mouiller volontairement mes culottes. Un accident malheureux m’a obligé un jour à enlever ma culotte, je vous en ai parlé en répondant à la 3ème question, et il m’arrive de la mouiller de sécrétions de désir, bien involontairement, parce qu’un rêve me passe par la tête. Mais dans ces cas ce n’est pas gênant au point de devoir l’enlever, mes épanchements n’étant pas assez abondants. Voilà le plus honnêtement possible réponse à l’ensemble de questions. Mettre ainsi mes peurs, mes troubles, mes envies, par écrit m’oblige à me confronter à ce que je suis, qui je suis, peut-être à mieux me connaître. Et après ? 23 ans. Un âge auquel il faudrait sans doute ...
    ... transformer mes rêves en réalité, arrêter de fuir les autres et de me replier sur moi-même. … Je viens de relire cette lettre. Est-ce bien moi qui ai écrit ces mots en totale impudeur ? Les questions évoquent la mise à nu du corps, et moi c’est toute entière que je me montre nue dans mes pensées les plus secrètes, dans mes gestes les plus intimes. Un premier pas vers une acceptation de moi ? Plusieurs fois j’ai dit que je voulais ? souhaitais ? attendais ? d’être contrainte, forcée, que l’idée seule, et parfois la réalité lors d’attouchements dans le métro, provoquait en moi tous les signes du désir sexuel, l’acceptation, que j’assouvissais seule par mes caresses nourries de ces envies. *** Janvier 2016. C’était en décembre ! Et je vous l’ai dit au début : tout a changé ! Comment ? J’ai gardé les enfants de ‘l’amie’ dont j’avais lu le mèl le samedi soir du premier week-end des vacances de Noël. Je suis arrivée chez elle comme d’habitude vers 20 heures, pour garder l’un de leurs enfants, l’autre dormant chez un copain ce soir-là, chez qui son mari était parti l’accompagner. Elle n’était pas prête. Elle m’a ouvert la porte en peignoir, les cheveux encore mouillés, et m’expliquait que je n’aurais que le plus jeune de leur fils à garder, qu’il avait déjà mangé, qu’ils ne seraient de retour que tard dans la nuit … tout ça en m’entraînant à sa suite vers la salle de bain pour finir de s’y préparer. J’attendais sur le pas de la porte mais elle m’a fait entrer avec elle, pour se préserver du ...
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