1. L'os du dragon


    Datte: 28/06/2018, Catégories: fffh, hagé, jeunes, jardin, Voyeur / Exhib / Nudisme nopéné, yeuxbandés, journal, historique, humour,

    ... marquise, chacune dispose de son agneau bêlant. L’un ne veut rien comprendre, l’autre fait mal, un autre encore pisse sur la robe entrouverte… Les belles amies s’amusent, mais ne m’oublient pas. Les agneaux ou agnelles remis à terre : — Dragon, dit une comtesse, vous n’avez pas voulu vous prononcer, l’autre jour, sur la question de savoir laquelle d’entre nous a la plus belle poitrine, il convient de le faire sans délai.— Mesdames, s’il m’était possible, à l’aide de mes vieilles mains, d’en éprouver la fermeté…— Mais qui vous l’interdit ? Le temps passe, et fort agréablement. La comparaison nécessite des retours en arrière, de longues explorations… Celle qui faisait le guet est remplacée par une autre, car elle veut concourir. — Alors, monsieur le dragon, qui semblez ne pas l’être de vertu, déclarez enfin !— Mesdames, s’il m’était possible, à moi enfant du peuple, de faire comme les enfants du peuple, et, par mes lèvres, magnifier la divine source…— Mais qui vous l’interdit, enfin ? Je parvenais à la quatrième quand la sentinelle annonça d’une voix chantante que venait la reine. Aussitôt vêtues, ces dames lui firent fête. — Belles amies, suivez-moi à la laiterie, ordonna-t-elle, nous y boirons un bol de lait encore tiède. Dès le lendemain, le roi voulut savoir ce qu’avaient fait sa femme et son frère. — Eh bien ! Sire, ils se sont promenés comme frère et sœur.— Frère et sœur, frère et sœur… Et Choiseul ! Et tant d’autres, et votre compagnon de Vincennes, qui se fait ...
    ... appeler marquis…— Le marquis de Sade, votre majesté.— C’est cela. Sa famille ne cesse de me harceler pour qu’il retourne au cachot, à peine en est-il sorti. Il écrit, je crois ?— Il faut bien passer le temps, sire.— Personne ne le lira !— Sans aucun doute, sire !— Eh bien ! Artois ?— Il se promenèrent une petite heure, comme frère et sœur.— Vous les avez suivis, comme je vous l’avais ordonné ?— Vos ordres ont été exécutés, votre majesté. Ces deux-là n’ont jamais été surpris, il n’y a pas de raison qu’ils le soient maintenant. Mais si le roi voulait bien, enfin, recevoir un petit coup de canif, certes pas au même endroit que son grand-père… À défaut de dauphin, comme Monsieur semble lui aussi dans l’incapacité de procréer, gros comme il est, et Madame encore moins, velue et n’aimant que les femmes, c’est un fils de Charles, c’est-à-dire d’un de ses palefreniers, qui règnerait un jour. Monsieur n’est pas gros au bon endroit, voilà tout… Vingt-deux juin Je ne parlerai jamais au roi de ce qui s’est passé hier. Les Savoyardes sont venues au petit Trianon, prétendant vouloir jouer la comédie, elles aussi. La comtesse d’Artois aurait pu faire le petit Poucet, et sa sœur l’ogresse. Petite, certes, mais avec des poils. Par bonheur, la reine les entraîna pour une promenade. Ses belles amies me conduisirent à la bergerie, afin de poursuivre le concours, ce qui ne me déplaisait pas. — Il vous faut absolument vous prononcer, vieux dragon, sinon nous serons toutes très fâchées contre vous. Je ...
«12...5678»